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Les membres des forces de sécurité sur les lieux d'un attentat à la bombe à Jolo, aux Philippines. |
Le secrétaire à la Défense, Delfin Lorenzana, a dit que beaucoup de militants étrangers qui ont rejoint l'EI fuient et retournent dans leurs pays d’origine après que ce groupe a perdu ses territoires en Syrie et en Irak. Par conséquent, s’il y a des militants philippins en Syrie, ils pourraient alors revenir aux Philippines, a-t-il déclaré.
En outre, des experts ont déclaré que de nombreux éléments clés de l'EI avaient décidé de quitter le Moyen-Orient après avoir perdu leurs principaux bastions en Syrie et en Irak. Ces militants auraient pris pour cible les Philippines dans le cadre de leur projet de construire un califat de l'EI en Asie du Sud-Est.
Dans ce cas, les Philippines sont en train de renforcer la coopération avec la Malaisie et l'Indonésie pour empêcher les militants de franchir les frontières.
Un haut responsable de l'armée philippine a déclaré qu'il y avait environ 40 à 100 terroristes étrangers engagés dans des groupes terroristes locaux aux Philippines.
La semaine dernière, le général de brigade Cirilito Sobejana, commandant de la 6e division d'infanterie de l'armée philippine basée à Mindanao, a annoncé avoir tué un terroriste étranger à Shariff Saydona Mustapha, dans la ville de Maguindanao.
Auparavant, les responsables de la sécurité avaient déclaré qu'il y avait 40 militants étrangers aux Philippines. Ces terroristes étrangers, qui comprennent des Indonésiens, des Malaisiens, des Pakistanais, des Marocains, des Égyptiens et des Singapouriens, se trouvent essentiellement dans l'archipel de Sulu et la province de Maguindanao, au centre de Mindanao.