COP27
Les pays développés à honorer leurs engagements financiers en matière de climat

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a appelé lundi 7 novembre les pays développés à honorer leurs engagements en matière de climat afin d'aider les pays en développement qui souffrent le plus de la crise climatique.

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Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi prononce un discours à l'ouverture de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, le 7 novembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

M. Al-Sissi a tenu ces propos dans un discours inaugural prononcé à l'ouverture du sommet sur la mise en œuvre des engagements climatiques de Charm el-Cheikh, qui rassemble les chefs d'État et de gouvernement du monde entier pour la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) dans la ville côtière égyptienne de Charm el-Cheikh.

Dans son discours, M. Al-Sissi a appelé les dirigeants mondiaux à prendre des mesures réelles et concrètes pour réduire leurs émissions de carbone, améliorer les dispositifs d'adaptation aux conséquences du changement climatique et fournir les financements nécessaires aux pays en développement qui souffrent le plus de la crise climatique actuelle.

"Il est nécessaire que les pays en développement, en particulier sur le continent africain, sentent que leurs priorités sont prises en compte et suscitent une réaction", a-t-il affirmé.

"Ces pays assument leurs responsabilités dans la mesure de leurs capacités et du montant des soutiens et des financements versés, conformément au principe de responsabilités communes mais différenciées", a ajouté M. Al-Sissi.

Il a souligné que cela ne pouvait se produire qu'en créant une atmosphère de confiance et en prenant des mesures supplémentaires sérieuses. Les pays développés doivent en outre respecter leurs engagements en matière de financement climatique, a-t-il noté.

Il a affirmé que le monde était toujours confronté à de nombreux défis, qui mettaient en péril sa capacité à atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de 2015 - limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à la fin du siècle aussi proche que possible de la barre des 1,5 °C au-dessus des niveaux pré-industriels.

Au cours du sommet sur le climat, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a également mis en garde les dirigeants mondiaux contre les défis climatiques actuels.

"Nous nous trouvons sur une autoroute climatique vers l'enfer, et nous avons toujours le pied sur l'accélérateur. La planète approche rapidement d'un point de basculement qui rendra le chaos climatique irréversible", a-t-il indiqué.

Il a noté que l'humanité devait "coopérer ou périr" face aux crises internationales qui ont déjà mis à mal les économies et ébranlé les relations internationales.

"Nous avons le choix entre un pacte de solidarité climatique et un pacte de suicide collectif", a averti M. Guterres.

Xinhua/VNA/CVN 

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