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Un ouvrier travaille dans l'atelier de recyclage des plastiques au Myanmar. |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
La Charte contre la pollution plastique des océans avait été adoptée en juin par le Canada, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie, ainsi que l'Union européenne, lors du sommet du G7 au Québec. Les États-Unis et le Japon s'étaient pour leur part abstenus.
Quatre autres pays (Jamaïque, Kenya, les Marshall et Norvège) et 18 multinationales, dont Unilever, Volvo et Walmart, se sont également engagés il y a un mois à appliquer cette charte préparée par le G7, groupe informel de grandes puissances présidé cette année par le Canada.
Dans ce texte basé sur le volontariat, ces pays et l'UE veulent que 100% des plastiques soient recyclables à travers le monde d'ici 2030. Les signataires souhaitent en outre soutenir l'industrie "pour recycler et réutiliser au moins 55% des emballages de plastique d'ici 2030 et récupérer 100% de tous les plastiques d'ici 2040".
"Je suis heureux d'annoncer que les Pays-Bas soutiennent la charte et ses objectifs de gestion du recyclage des plastiques", a déclaré M. Rutte lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue canadien Justin Trudeau.
"Ne vous trompez pas: le changement climatique est un problème que nous pouvons et allons régler", a assuré le dirigeant canadien dont la nouvelle taxe fédérale sur le carbone est vivement combattue par l'opposition conservatrice et par certaines provinces.
"Les arguments scientifiques et économiques sont clairs: les solutions existent", a noté M. Trudeau, se disant "enthousiaste de travailler étroitement avec le Premier ministre Rutte pour réduire l'utilisation du plastique et protéger nos océans pour les générations à venir".
APS/VNA/CVN