>>Le PM assiste à un débat virtuel du Conseil de sécurité sur la sécurité maritime
Lors de la conférence de presse périodique du ministère des Affaires étrangères donnée le 23 septembre en ligne, sa porte-parole Lê Thi Thu Hang a réaffirmé que le Vietnam disposait suffisamment de preuves historiques et de bases juridiques pour affirmer sa souveraineté pour les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa, conformément au droit international.
Concernant les informations selon lesquelles la flotte chinoise de la mer du Sud envoie des avions de transport Y-20 aux récifs de Vanh Khan (Mischief), Xu Bi (Subi) et Chu Thâp (Ferry Cross) de l’archipel de Truong Sa (Spratleys) du Vietnam, Lê Thi Thu Hang a indiqué que cette activité de la Chine avait violé la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Truong Sa, violé le droit international, contrevenu à l'accord sur les principes de base guidant le règlement des questions maritimes entre le Vietnam et la Chine, augmenté la militarisation, et qu’elle était allée à l’encontre de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), ainsi que des efforts des pays au cours des négociations d’un Code de conduite en Mer Orientale (COC).
Le Vietnam demande à la Chine de respecter sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa, d'arrêter immédiatement et de ne pas répéter des violations similaires, de respecter le droit international et les perceptions communes des dirigeants des deux pays sur les questions maritimes, d’apporter des contributions pratiques, actives et responsables au développement de l'amitié et de la coopération intégrale entre le Vietnam et la Chine, contribuant au maintien d'un environnement pacifique, stable et coopératif en Mer Orientale, a souligné Lê Thi Thu Hang.
Concernant la présentation par Bill Hayton d’une lettre datant de la dynastie Qing (Chine), qui écrit que Hoàng Sa (Paracels) est la mer, sans rapport avec la souveraineté de la Chine, Lê Thi Thu Hang a réitéré que le Vietnam dispose suffisamment de preuves historiques et de bases juridiques pour affirmer sa souveraineté pour les archipels de Hoàng Sa et Truong Sa, conformément au droit international, et que le document ci-dessus en avait apporté une preuve supplémentaire.
En réponse à des questions de reporters concernant le fait que Freedom House a classé le 21 septembre le Vietnam dans le groupe des pays sans liberté sur Internet, elle a affirmé que ce n'est pas la première fois que Freedom House fait des évaluations dépourvues d’objectivité, basées sur de fausses informations sur le Vietnam.
"En effet, les efforts pour promouvoir et garantir les droits de l'homme au Vietnam sont très appréciés par des pays et organisations internationales lors des cycles de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'homme des Nations unies", a déclaré Lê Thi Thu Hang, ajoutant que le rapport de Freedom House est dépourvu de toute valeur.