>>Sanctions contre la Russie : report de la décision de l'UE
Des membres de l'opposition syrienne en réunion le 10 décembre à Ryad. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les oppositions demandent de longue date le départ du président Al-Assad, alors que des pays comme la Russie et l'Iran estiment que l'avenir de la Syrie devrait inclure toutes les factions du pays.
Dans un communiqué commun publié à l'issue de la réunion, une centaine de représentants des groupes de l'opposition syrienne ont convenu que tous les segments de la société syrienne devaient être représentés dans le futur système politique.
Les participants ont également convenu que la crise syrienne devait être réglée par des solutions politiques, et se sont engagés à reconstruire les autorités sécuritaires et militaires.
Ils ont rejeté la présence de tous les combattants étrangers et groupes armés et ont demandé leur départ immédiat.
La Russie a lancé ses propres frappes contre les terroristes syriens à la demande du président Al-Assad depuis septembre dernier, et a réfuté les accusations selon lesquelles ses attaques visaient l'opposition syrienne ou des cibles civiles.
À Téhéran, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge des affaires arabes et africaines, Hossein Amir-Abdollahian, a indiqué que son pays n'approuvait pas la réunion des oppositions à Riyad.
Certains groupes en lien avec Daech (acronyme arabe de l'État islamique) participaient à la réunion, et les terroristes n'auront jamais l'autorisation de décider de l'avenir de la Syrie, a-il ajouté, cité par l'agence de presse des étudiants iraniens (ISNA).
Les Nations unies, après avoir consulté d'autres pays, sont responsables pour l'identification des groupes d'opposition ou terroristes en Syrie, a conclu M. Amir-Abdollahian.