>>Ghe Ngo, bien culturel des Khmers
>>La fête d’accueil de l’été, trait culturel original des Khmers
Ces deux accessoires sont auréolés d’une dimension sacrée de sorte que les Khmers ont conservé leur métier traditionnel qui continue à se transmettre de génération en génération dans les provinces du delta du Mékong.
La fabrication commence par la production de moules en plâtre. Les artisans doivent pétrir la pâte, façonner des têtes de personnages ou d’animaux. Ils font ensuite sécher les moules quelques jours. Après cette étape, ils utilisent des pièces de tissu et des bouts de papier qu’ils collent entre eux.
Normalement, il faut 7-12 couches de tissu et papier pour faire des chapeaux et masques durs. Toutes les étapes sont faites à la main et exigent patience, créativité et attention dans les moindres détails. Le temps pour achever un produit dépend de sa complexité, soit environ sept jours.
L’artisan décore le masque. |
Des masques lors de la fête Ok Om Bok. |
Ce métier exige une compréhension profonde de l’art et de la culture khmers. |
Chapeaux et masques sont utilisés lors des fêtes khmères. |