Les Mongols se choisissent un président sur fond de scandales

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Les Mongols se choisissent lundi 26 juin un président, une élection dont les trois candidats sont mis en cause dans des scandales de corruption. Comptes bancaires à l'étranger, trafic d'emplois publics ou encore don de la secte Moon : dans un pays qui reste enfoncé dans la pauvreté malgré la richesse de son sous-sol, ces scandales risquent d'éloigner les électeurs des bureaux de vote. Ceux-ci ont ouvert dans la matinée et les électeurs ont commencé à se rendre aux urnes, souvent installées dans des yourtes perdues au fond des immenses steppes dans ce pays d'éleveurs et de cavaliers. "Nous sommes obligés de choisir entre le moins pire des trois", résume Dugersurengiin Sukhjargalmaa, membre d'une association qui milite pour l'égalité des sexes. Le président sortant, Tsakhia Elbegdorj, ne se représente pas, car il a déjà exercé deux mandats de quatre ans. Il est issu du Parti démocrate (PD), passé à l'opposition depuis que le Parlement est aux mains du Parti du peuple mongol (PPM). Son successeur sera issu de l'un de ces deux partis ou d'une troisième formation, le Parti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM), qui pourrait forcer l'organisation d'un deuxième tour, une première le cas échéant dans l'histoire de ce pays.

AFP/VNA/CVN

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