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Le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe met en garde que les gens issus des groupes les plus vulnérables en Europe, y compris les migrants et les réfugiés, ont un risque plus élevé d'attraper la tuberculose multi-résistante. Le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric a affirmé jeudi 17 mars, en citant l'OMS, qu'en raison des conditions de vie des groupes vulnérables, la tuberculose (TB) est souvent diagnostiquée tardivement, et que c'est plus difficile pour eux d'achever un cycle de traitement. La tuberculose multi-résistante est définie comme une forme d'infection tuberculeuse causée par des bactéries qui sont résistantes au traitement avec au moins deux des plus puissants médicaments anti-TB de première ligne. Selon le bureau de l'OMS en Europe, le risque pour les migrants et les réfugiés d'être infectés ou d'attraper la tuberculose dépend de plusieurs facteurs, dont les taux de tuberculose dans le pays d'origine. Et ses données montrent que les nouveaux cas de tuberculose dans certains des pays d'origine sont inférieurs à la moyenne européenne de la région. En outre, l'OMS a noté que comme la tuberculose ne se transmet pas facilement et les contacts sont limités, il existe un faible risque que les migrants vont transmettre la maladie aux populations résidentes.