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La diffusion de fausses informations mérite d’être lourdement sanctionnée. |
Photo : CTV/CVN |
La désinformation sur Internet ou sur les réseaux sociaux a pris une telle ampleur ces dernières années qu’elle est devenue un véritable problème de société, notamment depuis l’apparition de la pandémie de COVID-19. Ceux qui diffusent de fausses informations sur le coronavirus utilisent cette pandémie comme un moyen idéal pour gagner de l’argent ou pour confondre, tromper et manipuler l’opinion publique.
Profitant de l’anonymat sur les réseaux sociaux, certains n’hésitent pas à publier des informations inventées et mal-veillantes sur la situation de la pandémie. Et pas mal d’individus saisissent même de cette occasion pour accuser calomnieusement les autorités d’avoir caché des informations en la matière.
Internet et réseaux sociaux, un terreau fertile
En particulier, la situation de l’épidémie dans certaines localités est devenue un sujet sur les réseaux sociaux, comprenant de nombreuses informations erronées comme la découverte d’un soi-disant "nouveau foyer épidémique".
Vu Manh Cuong, directeur adjoint du Département de communication et d’émulation relevant du ministère de la Santé, estime que les réseaux sociaux sont un "terreau fertile" pour les informations contradictoires et inexactes.
Concrètement, ces derniers temps, de nombreuses informations sur le coronavirus ont été incorrectes. Ainsi, récemment, une information proliférait sur Internet selon laquelle le gouvernement russe avait déclaré que ce virus aurait été créé en laboratoire. Cette nouvelle a été toute suite déformée et a généré une théorie du complot. Peu de temps après, un célèbre traducteur a confirmé que cette fausse information était due à une mauvaise traduction.
"Ces derniers temps, beaucoup d’informations n’ont pas été vérifiées par des médecins ou scientifiques. Elles ont causé une déroute incontestable au sein de la communauté", estime Vu Manh Cuong.
De même, le COVID-19 a également provoqué de nombreuses rumeurs alimentant la théorie du complot, par exemple l’hôte est une chauve-souris, une souris, un serpent, ou alors l’opinion selon laquelle un centre de recherche a créé ce virus.
Expliquant cette question, le docteur Nguyên Trung Câp, chef du Département du service des urgences de l’Hôpital central des maladies tropicales, affirme que "sur cette pandémie, je trouve que ces théories du complot ne sont pas très appropriées. Parce que si ce virus sort du laboratoire, il se serait propager d’abord parmi les chercheurs puis à leurs proches avant de toucher la communauté. Alors, ce virus ne peut pas sortir d’un laboratoire".
Rôle de la presse officielle
L’Agence Vietnamienne d’Information a produit la chanson "No Fake News" en 15 langues. |
Photo : Vietnamplus/CVN |
Avec la participation synchrone et déterminée des ministères et des localités, l’accompagnement, la responsabilité et la coopération des habitants dans la mise en œuvre des mesures de lutte contre la pandémie, le Vietnam a bien contrôlé la situation. Notamment, les médias ont bien valorisé leur rôle. Ils ont activement augmenté le nombre d’articles, les recommandations guidant les habitants à être pleinement conscients des risques et des moyens de prévention, les sensibilisant au respect des réglementations recommandées par les organismes compétents pour limiter la propagation du virus.
La mise à jour régulière, précise et suffisante d’informations par les médias sur l’évolution de la pandémie ainsi que sur les mesures de prévention et de lutte a contribué à prévenir les fausses informations.
"Nous souhaitons à ce que les rédactions ne demandent pas à leurs journalistes de diffuser des informations sensationnelles sur l’épidémie. Il vaut mieux pour les journaux de donner les recommandations du secteur sanitaire sur la prévention et la lutte contre le virus au lieu des informations concernant les décès ou les traitements. Ainsi, on peut aider la communauté à se protéger", exprime M. Cuong.
Selon le docteur Trân Van Phuc, du Département de diagnostic d’imagerie de l’hôpital Saint-Paul, à Hanoï, les "fake news" sont toujours basés sur certains fondements. Les diffuseurs les modifieront, ce qui amènera les lecteurs à mal comprendre la nature des nouvelles. Pour cette raison, les organismes concernés doivent appliquer des sanctions plus lourdes en cas de diffusion et de création de fausses nouvelles.
"Chaque individu utilisant les réseaux sociaux doit être conscient de ne pas créer de fausses nouvelles et être attentif pour les déceler et ne pas se transformer en un mauvais diffuseur", conseille Trân Van Phuc.
Une chanson contre les “fake news”
en 15 langues