>>L'euro bondit face à un dollar affaibli par la Fed
>>Wall Street sombre dans le rouge, le Nasdaq plonge de 3,5%
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Dans l'après midi, Paris prenait 0,20%, Londres 0,23% et Milan 0,36%, pendant que Francfort cédait 0,18%. À Wall Street peu après l'ouverture, le Dow Jones perdait 0,20%, le Nasdaq 0,78% et le S&P 500 0,49%.
Un peu plus tôt, la Bourse de Tokyo avait été portée par les performances de la Bourse de New York la veille, le Nikkei à Tokyo prenant 1,67% pendant que Hong Kong (Chine) a gagné 1,20% et Shanghai 0,59%.
Alors que le taux à dix ans français est repassé en territoire positif pour la première fois depuis juin 2020, évoluant à +0,02%, le "Bund", le taux allemand de même échéance, référence en zone euro, cotait -0,24%, niveau proche de ses plus hauts depuis fin mars 2020, et le taux américain montait jusqu'à 1,48%, un nouveau plus haut depuis un an.
"Les taux pourraient maintenant accélérer sans que les actions ne s'en émeuvent, ce qui pourrait renforcer le risque d'un réaction violente à partir d'un certain seuil" évalué par beaucoup autour de 1,50% pour le taux américain, prévient Tangi Le Liboux, stratégiste du courtier Aurel BGC.
Selon lui, Jerome Powell a "visé juste" en "déclarant que l'inflation ne ferait pas son retour de manière durable au-delà de l'objectif de 2% avant trois ans", mais il a "aussi pris un risque (...) significatif" si cette inflation accélère de manière imprévue.
Outre-Atlantique, la révision du PIB pour le quatrième trimestre 2020 à la hausse, à +4,1%, a suscité peu de mouvements sur les marchés. Le géant allemand de la réassurance Munich Re (+3,32% à 249,30 euros) a annoncé jeudi 25 février un bénéfice net en retrait de plus de moitié sur un an en 2020, lesté par la pandémie du Covid-19, mais va verser un dividende stable. De son côté, le français Axa gagnait 4,80% à 21,28 euros en dépit d'un bénéfice net en baisse de 18% en 2020, à 3,16 milliards d'euros.
Il a annoncé vouloir verser un dividende de 1,43 euro par action en 2021, montant identique à celui annoncé l'année dernière avant que la crise n'oblige à l'abaisser à 70 centimes.
Le groupe de défense BAE Systems (+0,81% à 500,00 pence) a enregistré un recul de 12% de son bénéfice net part du groupe l'an dernier à cause de l'impact de la pandémie, essentiellement au premier semestre, mais ses ventes sont en hausse sur l'année.
À Paris, Safran reculait en revanche de 3,64% à 116,60 euros. Le groupe est parvenu à rester bénéficiaire en 2020, publiant un bénéfice net de 352 millions d'euros, malgré la crise historique du secteur aérien due à la pandémie de COVID-19.
APS/VNA/CVN