>>Premier cas confirmé de transmission sexuelle du Zika entre deux homosexuels
>>Le lien entre le Zika et la microcéphalie établi avec certitude
>>Les localités s'activent dans la prévention et la lutte contre Zika
La mégapole du Sud qui a relevé son niveau d’alerte de situation 1 à 2 sur 3, tout en publiant un plan d’action contre le Zika axé sur la circonscription et le traitement à temps du foyer d’épidémie afin de minimiser les risques de contamination dans la communauté.
La province de Cân Tho (delta du Mékong) applique des mesures de prévention du virus Zika. |
Le Comité populaire municipal a également élaboré des mesures de riposte en cas de situation 3 où l’épidémie commerce à se propager et tout sera mis en oeuvre pour circonscrire et éteindre le plus rapidement possible les foyers épidémiques.
Le Service de l’éducation et de la formation de Hô Chi Minh-Ville a demandé aux écoles de renforcer la prévention contre l’épidémie due au Zika et de sensibiliser les parents d’élèves aux modes de transmission, aux mesures de protection individuelles, et à la prévention de la prolifération des moustiques.
Le 5 avril, le ministère de la Santé a annoncé deux premiers cas d’infection par le virus Zika, dont une femme de 33 ans, à Hô Chi Minh-Ville, et une autre de 64 ans dans la province de Khanh Hoà (Centre). Les contrôles de leurs familles et des foyers à proximité n’ont révélé aucune autre infection.
Un groupe de travail du ministère de la Santé a inspecté le 14 avril le travail de prévention et de lutte contre le virus Zika dans la province de Binh Thuân (Centre) qui n’est pas à l’abri du risque de contamination par le virus Zika en raison de ses échanges touristiques importants avec Khanh Hoà et Hô Chi Minh-Ville.
La province de Tây Ninh (Sud) où le nombre de cas de dengue sévère a augmenté de 155 par rapport à l’an dernier, à 297, a déclenché le 14 avril une campagne de prévention de la prolifération des moustiques, de riposte en cas de découverte des contaminations.
Le virus Zika est transmis par piqûres de moustiques du genre Aedes aegypti et de moustiques tigres, qui peuvent aussi être porteurs de la dengue et du chikungunya. Si les symptômes du virus, semblables à la grippe et pouvant même passer inaperçus, sont généralement bénins, ce sont ses complications qui inquiètent.
À ce jour, il n’existe ni traitement, ni vaccin contre ce virus, repéré pour la première fois sur un singe en 1947 en Ouganda et sur un homme en 1968.