L'information a été annoncée le 10 mars à Hanoi, lors d'une rencontre entre le président de la République, Nguyên Minh Triêt, et le président de l'AIJD, Jitendra Sharma.
"Deux mois avant l'organisation de ce tribunal, certains juristes célèbres ont accepté de participer au conseil des juges", a fait savoir le président de l'AIJD, Jitendra Sharma. Toujours d'après lui, la décision de la Cour suprême américaine de ne pas accepter le recours des victimes vietnamiennes pousse l'AIJD à s'engager plus fortement dans la campagne de mobilisation des soutiens internationaux en faveur des victimes de la dioxine, avec comme première démarche la tenue de ce tribunal international d'opinion.
De concert avec l'Association des juristes vietnamiens, l'AIJD s'attache actuellement à faire les préparatifs pour son 17e congrès qui devrait avoir lieu en juin prochain à Hanoi. Ce sera le premier congrès de l'AIJD organisé en Asie.
Au nom du Parti, de l'État et du peuple vietnamien, Nguyên Minh Triêt a remercié Jitendra Sharma et son association pour "les précieux soutiens qu'ils ont réservés à la lutte des Vietnamiens pour l'indépendance et à leur œuvre d'édification nationale et, surtout, au combat juridique des victimes de l'agent orange".
Ledit tribunal international d'opinion se donne pour mission de dénoncer, sous une forme juridique, des actes ayant porté atteinte aux droits des peuples. À Paris, les juristes démocrates internationaux comptent faire entendre plus fortement la voix des victimes vietnamiennes.
Mai Hoa/CVN