>>Mer Orientale : l’ASEAN solidaire et unanime
Un symposium intitulé «L’environnement en Mer Orientale et la conduite humaine», le 8 août dans la ville portuaire de Hai Phong (Nord). |
Photo : ND/CVN |
L’assistance a abordé les impacts négatifs des êtres humains sur les ressources naturelles et l’environnement en Mer Orientale et les résultats des études scientifiques et juridiques en la matière.
Le Docteur Nguyên Quang Hùng, directeur de l’Institut des pêches maritimes, a fait savoir que les données des dix enquêtes des ressources marines entre 2011 et 2014 montrent que le volume des ressources marines du Vietnam est estimé à 4,25 millions de tonnes, soit une baisse de 16,2% par rapport à la période 2000-2005.
Le professeur-Docteur Edgardo D. Gomez de l’Institut des sciences marines de l’Université des Philippines, a indiqué que les constructions à grande échelle menées récemment par la Chine en Mer Orientale de même que les pratiques de pêche destructives ont directement affecté l’écosystème dans cette zone.
Le professeur Luc Hens, expert en salubrité de l’environnement et développement durable et ancien doyen du Département Ecologie humaine de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), et le Docteur Trân Dinh Lân, directeur de l’Institut de médecine maritime ont présenté les impacts des marées noires sur l’écosystème et la santé humaine.
Les délégués ont fait des propositions aux gouvernements des pays directement ou indirectement concernés dans la région afin de réduire les impacts humains sur l’environnement dans cette zone maritime.
Ils ont évoqué les soucis de sécurité, de sûreté et de liberté du transport maritime en Mer Orientale, appelant les pays ayant des intérêts en Mer Orientale et la communauté internationale à agir pleinement et globalement sur la base du droit international, à fortiori la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, pour protester contre les agissements illégaux de la Chine en Mer Orientale.
VNA/CVN