>>France : une semaine avant les soldes, les bonnes affaires commencent déjà
Les Galeries Lafayette à Paris. |
Le 2 janvier, le Printemps, après plusieurs échecs a finalement obtenu un accord avec l'Unsa, le syndicat qui empêchait à l'entreprise de dépasser le seuil nécessaire des 30% pour mettre en place les ouvertures du dimanche.
La première ouverture dominicale du grand magasin dans le cadre de cet accord pourrait intervenir "autour du printemps", selon la direction.
Le Printemps était le dernier grand magasin parisien à ne pas pouvoir ouvrir le dimanche, un an et demi après la mise en place de la loi Macron.
Ce texte permet notamment d'assouplir les règles concernant le travail dominical, notamment pour les magasins situés dans les zones touristiques internationales (ZTI), en leur donnant la possibilité d'ouvrir 52 dimanches par an. Mais ces ouvertures restaient subordonnées à un accord avec la majorité des syndicats des entreprises concernées, dont certains y étaient farouchement opposés.
Aux Galeries Lafayette, c'est le 8 janvier que le magasin ouvrira pour la première fois ses portes.
Le Bon Marché n'a pour le moment pas arrêté de date, mais a obtenu un accord de ses syndicats fin novembre, lui permettant d'ouvrir le dimanche cette année.
Le BHV Marais (groupe Galeries Lafayette) avait été le premier à voir les négociations avec ses partenaires sociaux aboutir, en novembre 2015. Il est ouvert tous les dimanches depuis le 3 juillet.
Six mois après, "le bilan est extrêmement positif, avec un chiffre d'affaires additionnel de 10% depuis la mise en place des ouvertures dominicales", indique la direction de l'entreprise.
Ce résultat est supérieur aux prévisions données fin juin par le directeur du grand magasin, Alexandre Liot, qui tablait sur une progression de l'ordre de 6 à 8% des ventes.
"Depuis septembre, le dimanche est devenu le deuxième meilleur jour de ventes pour le BHV Marais, derrière le samedi", indique le groupe Galeries Lafayette.
"Il y a incontestablement une vraie appétence de la part du public, notamment celui qui avait l'habitude de faire du shopping dans les rues adjacentes du Marais (qui bénéficiaient d'une dérogation depuis plusieurs années déjà) et qui se rendent maintenant également au BHV", ajoute la direction.
"Par ailleurs, les ouvertures dominicales nous ont permis d'accueillir une nouvelle clientèle, qui n'avait pas l'habitude de fréquenter le magasin. Notamment beaucoup de gens du quartier, mais aussi des franciliens, qui la semaine ou le samedi n'avait pas forcément le temps de venir", note-t-elle encore.