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Transformation des produits aquatiques à exporter au Vietnam. |
Photo : VNA/CVN |
Le «carton jaune» est considéré comme un avertissement et laisse au Vietnam la possibilité de prendre des mesures pour remédier à la situation dans un délai raisonnable. À cette fin, la Commission a proposé un plan d’action pour aider le pays à corriger les lacunes constatées.
La décision de la Commission découle d’une longue période de discussions informelles menées avec les autorités vietnamiennes depuis 2012. La décision ne contient, à ce stade, aucune mesure ayant une incidence commerciale. "Nous invitons les autorités vietnamiennes à intensifier leur lutte pour que nous puissions revenir sur cette décision rapidement. Nous leur proposons notre soutien technique", a déclaré le commissaire pour l’environnement, les affaires maritimes et la pêche', Karmenu Vella.
Le Vietnam recevra un «carton vert» si les problèmes sont résolus ou un «carton rouge» dans le cas contraire. Ce carton rouge entraîne son inscription sur la liste tenue par le Conseil, puis l’adoption d’une série de mesures à son encontre, y compris l’interdiction de commercialiser ses produits de la pêche.
Mettant en garde contre des impacts négatifs de cette décision, l’Association des producteurs et exportateurs de produits aquatiques du Vietnam (VASEP) et la communauté des entreprises vietnamiennes travaillent à la mise en place des mesures énergiques pour répondre aux demandes de l’Union.
La décision repose sur le règlement de l’Union concernant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), effectif en 2010, qui constitue l’instrument clé de la lutte contre la pêche illicite en garantissant que seuls les produits de la pêche qui ont été certifiés conformes peuvent accéder au marché de l’Union.
VNA/CVN