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Selon une étude, l’environnement naturel de la Nouvelle-Zélande absorberait environ 171 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, bien plus que ce que les scientifiques pensaient. |
Photo : Wikimedia/CVN |
Cette étude est dirigée par Beata Bukosa, de l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère (NIWA), et co-signée par des scientifiques du ministère de l'Environnement. Elle s'est appuyée sur une modélisation avancée et sur le superordinateur de l'organisation pour examiner les données atmosphériques de 2011 à 2020.
"Nos recherches ont révélé que l'environnement naturel de la Nouvelle-Zélande absorbait environ 171 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an", a déclaré Mme Bukosa. Soit beaucoup plus que les estimations précédentes, selon lesquelles les écosystèmes terrestres de Nouvelle-Zélande éliminaient entre 24 millions et 118 millions de tonnes de CO2 chaque année.
"Notre nouvelle étude montre que les puits de carbone sont plus répandus que nous ne le pensions, en particulier sur l'île du Sud, avec une absorption accrue de dioxyde de carbone s'étendant le long de la côte ouest", souligne Beata Bukosa.
Selon Sara Mikaloff-Fletcher, une autre scientifique du NIWA, la Nouvelle-Zélande devrait réduire ses émissions de 84 millions de tonnes supplémentaires pour respecter ses engagements pris dans le cadre des accords de Paris.
"Une meilleure gestion de nos forêts primaires et d'autres terres pourrait permettre" à long terme "d'offrir de magnifiques co-bénéfices en matière de biodiversité", a-t-elle développé.
Andrea Brandon, co-auteure de l'étude au ministère de l'Environnement, a déclaré qu'il fallait néanmoins davantage de travail avant que ces chiffres ne puissent être ajoutés aux rapports officiels sur les émissions.
"Les résultats de cette étude indiquent qu'il pourrait y avoir une absorption supplémentaire de carbone quelque part dans le système que nous ne suivons pas actuellement", a-t-elle expliqué.
Mais "nous devons déterminer ce qui nous échappe afin de pouvoir affiner davantage nos méthodes d'inventaire", a-t-elle ajouté.
Le rapport complet sera publié dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
AFP/VNA/CVN