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Les incendies déployés sur les monts d'Arrée |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lundi soir 8 août, "les feux sont fixés sauf sur le secteur de Brasparts", a indiqué la préfecture dans un communiqué, précisant que 160 pompiers étaient sur place.
"Les agriculteurs, intégrés dans le dispositif, mettent à disposition cinq citernes (tonnes à eau) pour l’alimentation en eau et l’extinction des feux en lisière", précise la préfecture.
Avec ces derniers incendies, la superficie brûlée depuis le début de l’été dans les monts d'Arrée s'élève désormais à 2.060 ha, dans une région habituellement peu concernée par les feux estivaux.
Dans le département voisin du Morbihan, "après une matinée assez calme et mise à profit pour assurer le noyage des feux de la veille, à partir de midi, de nombreux départs de feux ou reprises de feux sont apparues sur le département sur les communes de locoal-Mendon, Marzan et Surzur", avec une soixantaine d'hectares touchés, a indiqué la préfecture.
L'incendie qui a touché ce week-end la commune littorale d'Erdeven, près de la presqu'île de Quiberon, a détruit 44 ha et est désormais fixé.
Toujours dans l'Ouest, un incendie était en cours dans le Maine-et-Loire, à la frontière avec la Sarthe, touchant la zone boisée de la forêt du Pugle, selon le Codis du département. Quelque 180 pompiers ainsi que des renforts aériens étaient mobilisés et 170 ha de forêt ont déjà brulé.
Des obus datant de la première guerre mondiale étaient enfouis sur la zone et certains d’entre eux ont pu exploser. Selon le Codis, la zone étant "parfaitement maîtrisée et connue des autorités", ces obus et ces explosions ne représentent aucun danger.
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.