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Répartition des hommes et des femmes aux postes de directeur général et de directeurs généraux délégués et adjoints ou membres du directoire, parmi les six principaux groupes bancaires français. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ayant étudié la situation de 662 établissements de crédit et 129 entreprises d'investissement, l'institution a relevé que seuls 11,3% des 689 directeurs généraux étaient des femmes (contre 8,5% en 2018). En outre, plus de la moitié de ces établissements (56%) n'a pas de femme directrice exécutive.
L'ABE a également noté que plus de la moitié (58%) des établissements de crédit où les directions exécutives sont féminisées affiche une rentabilité plus élevée que la moyenne. Les dirigeantes reçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 9,4% à celles de leurs homologues masculins, relève encore l'étude.
Malgré la législation contraignante en vigueur, une "proportion significative" de ces établissements, soit 27%, n'a pas adopté de politique en matière de diversité (contre 41,6% en 2018).
De leur côté, les banques françaises cherchent à féminiser leurs états-majors et ont réalisé de "vrais efforts" et de "vrais progrès" en ce sens ces dernières années, a récemment assuré la directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), Maya Atig, dans un entretien.
Cette dernière explique que des freins subsistent : d'abord, l'âge auquel les candidats accèdent à ces fonctions, "autour de 55, 60 ans", qui reflète "les viviers de recrutement des grandes écoles il y a 30 ans, qui étaient très loin de la parité". Et d'autre part, "les hommes ayant souvent occupé des postes de responsabilité plus variés dans leur carrière, c'est un atout pour monter la dernière marche", selon elle.
AFP/VNA/CVN