De nombreuses personnes trinquent à la Nouvelle Année dans le lac Léman, à Genève, le 1er janvier. |
À La Haye, lieu le plus populaire aux Pays-Bas pour ce traditionnel plongeon du Nouvel An, 10.000 personnes, familles ou fêtards de la veille, ont couru vers l'eau sur le coup de 12h00 (11h00 GMT).
Ils s'étaient réchauffés auparavant au son de musiques populaires, comme la "Danse des canards", et ont bravé une eau à sept degrés.
La température extérieure était de quatre degrés mais, à cause d'un vent fort, la température ressentie était proche de moins 1 degré, ont indiqué les organisateurs.
"Il ne fait pas si froid", assure Martijn, 30 ans, venu avec sa femme et ses deux petites filles : "il faut juste bien se préparer et ne pas oublier ses chaussures!".
Tout d'orange vêtu, il a participé au plongeon pour la quatorzième fois consécutive : "c'est une vraie tradition, cela permet de commencer l'année de manière fraîche et de mettre en pratique tout de suite ses bonnes résolutions".
Un homme plonge dans le lac Léman à Genève pour fêter la Nouvelle Année, le 1er janvier. |
La tradition du "plongeon du Nouvel An" aux Pays-Bas a vu le jour en 1960 lorsque quelques personnes s'étaient lancé ce défi, attirant par la suite davantage de monde chaque année.
À travers l'Europe, le plongeon du Nouvel An attire également les foules.
À Genève, une cinquantaine de personnes se sont baignées dans le lac Leman tandis qu'à Rome, ils plongeaient tête la première dans les eaux du Tibre.
En Irlande du Nord, ou en France, nombreux de ceux qui avaient bravé le froid étaient déguisés, notamment en super-héros, en Obélix ou en costumes de Noël.
Les Allemands ont également plongé à l'eau, profitant par la suite, notamment à Hemfurth, dans le centre du pays, de bons bains chauds avant de rentrer chez eux se reposer pour affronter 2015.
AFP/VNA/CVN