Les participants du 2e Forum mondial des femmes francophones ont également demandé d'assurer l'accès des femmes adultes à l'éducation. |
«Nous souhaitions que les États et gouvernements de la Francophonie favorisent la mise en place d'un fonds francophone pour la scolarisation des filles en cohérence avec le partenariat mondial pour l'éducation», a indiqué Mme Ndioro Ndiaye.
Pour Mme Ndioro, ces États étaient invités à prendre des mesures législatives et règlementaires nécessaires pour assurer l'accès effectif des filles à une éducation gratuite et obligatoire de qualité au moins jusqu'à 16 ans.
Les participants ont également demandé d'assurer l'accès des femmes adultes à l'éducation à travers des programmes d'alphabétisation, de la scolarisation et de formation continue, ainsi que de mettre en œuvre des programmes d'emploi et d'insertion professionnelle répondant spécifiquement aux obstacles rencontrés par les femmes sur le marché de travail.
Les participante à ce forum, a encore indiqué Mme Ndio Ndiayen, ont aussi demandé à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de les aider à promouvoir l'expertise francophone en matière de genre et l'égalité homme-femme auprès des États et gouvernements membres ainsi qu'au sein des Nations unies et les autres institutions internationales, par la création notamment d'un observatoire francophone de l'égalité.
Près de 3.000 participants venus de 77 pays membres de l'OIF, ont participé aux assises de Kinshasa. Ce forum a été honoré de la présence de la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, ainsi que par les Premières Dames de la RDC, du Congo/Brazzaville et du Mali.
Xinhua/VNA/CVN