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Dans une entreprise vietnamienne de fibres textiles. |
Photo : VNA/CVN |
Selon le Wall Street Journal, la vague d’infection causée par le variant Delta a eu un impact énorme sur la chaîne d’approvisionnement, en particulier en Asie du Sud-Est récemment. Cela a perturbé la production, des semi-conducteurs aux chaussures de sport, tout en faisant augmenter les prix au détriment des consommateurs occidentaux.
Des pays de la région tels que le Vietnam et la Malaisie ont tiré de nombreuses leçons et sont mieux préparés à l’éventuelle nouvelle vague d’épidémie de COVID-19, celle du variant Omicron.
Le Vietnam, la Thaïlande et un certain nombre d’autres pays de la région ont également modifié leurs stratégies pour répondre à la pandémie, afin de promouvoir la croissance économique. L’un des facteurs à l’origine de cette situation est la rapidité des campagnes de vaccination.
Ce nouveau variant apparaît lorsque la chaîne d’approvisionnement mondiale se redresse progressivement, mais les défis restent nombreux. Ces derniers mois, les usines d’Asie du Sud-Est ont progressivement rouvert. Cependant, elles sont toujours confrontées à une pénurie de main-d’œuvre.
En outre, elles sont également confrontées à des taux de fret croissants et à des pénuries de matières premières. Cela fait grimper les prix, et entraîne des délais de livraison plus longs pour les consommateurs occidentaux.
Cependant, les entreprises demeurent optimistes. Selon le WSJ, l’un des facteurs qui rend la chaîne d’approvisionnement moins fragile en cas d’infection future est que le Vietnam se tourne vers l’adaptation à la pandémie.
À ce jour, environ 55% des Vietnamiens sont doublement vaccinés anti-COVID-19. |
Photo : Hoàng Hùng/VNA/CVN |
Lors de la 4e vague d’épidémie de COVID-19, le Vietnam a fermé des usines dans le pôle de production de la région Sud, ou a demandé de réduire le nombre de travailleurs pendant deux mois et demi, afin de limiter les infections. Cela a causé des perturbations pour les entreprises de confection, de meubles et de chaussures.
Cependant, fin septembre, le Vietnam a officiellement abandonné sa politique "zéro-COVID" pour une politique de "coexistence avec le COVID". Début octobre, une série d’usines avaient officiellement repris leurs activités normales.
Jusqu’à présent, le gouvernement a maintenu cette position d’adaptation sûre et de contrôle efficace de l’épidémie. En outre, la campagne de vaccination a également été promue. À ce jour, environ 55% des Vietnamiens sont doublement vaccinés et environ 75% ont reçu au moins un vaccin.
Le gouvernement vietnamien surveille de près le variant Omicron.
Même ainsi, le nouveau variant pourrait encore causer des problèmes à la chaîne d’approvisionnement mondiale. De nouvelles restrictions aux frontières pourraient prolonger le retour des travailleurs étrangers dans les pays asiatiques, réduisant ainsi la production des usines.
Au Vietnam, les entreprises craignent que les travailleurs migrants retournant dans leur ville natale pendant le pic de la pandémie soient moins susceptibles de revenir dans la ville, si le nouveau variant provoque une augmentation du nombre d’infections ou la possibilité de resserrer les restrictions de voyage intérieur.
Louis Kuijs, chez Oxford Economics, a déclaré que le Vietnam et la Malaisie avaient décidé de s’adapter à la pandémie de COVID-19. "À mon avis, la probabilité que les usines doivent suspendre leurs opérations sera plus faible que l’année dernière", a-t-il conclu.
CPV/VNA/CVN