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Des éoliennes à Cuxac Cabardes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces recettes découlent d'un mécanisme de soutien aux renouvelables particulier mis en place depuis 2003 : l'État garantit un certain niveau de prix d'achat de l'électricité aux opérateurs d'énergies renouvelables, qui en revanche reversent la différence quand les prix du marché dépassent ce prix garanti - ce qui est le cas aujourd'hui.
En vertu de ce mécanisme de soutien, les renouvelables rapporteront donc encore de l'argent à l'État en 2023, comme en 2022, année marquée par une flambée record des prix de l'électricité sur les marchés.
"Les recettes (pour l'État) liées au soutien aux énergies renouvelables s'élèvent à 13,7 milliards d'euros en prenant en compte les régularisations, ce qui permet le financement d'environ 50% des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs", a indiqué la CRE dans un communiqué.
"Sans l'éolien et le solaire, le bouclier tarifaire coûterait deux fois plus cher à l'État", a résumé dans un tweet Nicolas Goldberg, expert en énergie chez Colombus consulting.
La manne sera toutefois moins importante que prévu : "Les charges liées au soutien aux énergies renouvelables électriques et gazières représentent ainsi toujours une recette importante pour les finances publiques en 2023, de 13,7 milliards, mais qui est inférieure de 25 milliards aux recettes prévues dans la délibération de la CRE du 3 novembre 2022, du fait de la forte baisse des prix de gros survenue depuis", sur les marchés de l'électricité, explique la CRE.
AFP/VNA/CVN