Ce forum a permis aux représentants d'organes de gestion étatiques, d'entreprises et aux économistes de discuter des grandes questions de l'économie mondiale dans cette période d'après crise, des facteurs influençant les investissements et le commerce, des défis et des opportunités pour le Vietnam.
Selon le rédacteur en chef du journal Dâu Tu (Investissement), la crise financière mondiale a eu des effets néfastes sur les exportations, l'investissement direct étranger (IDE), le marché boursier, le tourisme international ainsi que dans différents autres secteurs. Grâce aux efforts du gouvernement, des branches ainsi que des entreprises, le Vietnam a évité la récession et maintenu sa stabilité macroéconomique.
Pour le Docteur Nguyên Mai, président de l'Association des entreprises investissant à l'étranger, l'IDE sont considérés comme le succès le plus remarquable du Vietnam ces 2 dernières années. Il a estimé que l'accroissement de la qualité des IDE devrait être considéré comme l'orientation la plus importante.
Concernant le marché boursier vietnamien en cette période d'après-crise financière mondiale, Nguyên Doan Hùng, vice-président du Comité d'État de la Bourse, a estimé que dans l'immédiat, le Vietnam devrait "se concentre dans la stabilisation de son marché boursier" et réaliser ensuite pas à pas des objectifs à plus long terme : renforcement de la qualité de l'audit, de la publication d'information, de l'inspection, du contrôle ainsi que de la protection des investisseurs.
Pour Lê Xuân Nghia, vice-président du Comité national de surveillance financière, le taux de change constitue le risque le plus important à moyen terme pour le Vietnam. Par ailleurs, le lent redressement de l'économie mondiale pourrait être la cause d'un ralentissement du flux de capitaux injectés au Vietnam, selon M. Nghia.
Quant au Docteur Trân Ngoc Tho, de l'Université d'économie de Hô Chi Minh-Ville, il a insisté sur la nécessité de s'orienter vers un développement durable.
Dang Huong-Phuong Mai/CVN