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Des ruines à la suite de l'attaque contre le Consulat iranien à Damas, en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Tout doit être fait pour empêcher une nouvelle escalade régionale. Il faut éviter de nouvelles effusions de sang. Nous continuerons à suivre la situation de près avec nos partenaires", a déclaré sur les réseaux sociaux le président du Conseil européen, Charles Michel.
"Tous les acteurs concernés doivent désormais s'abstenir de toute nouvelle escalade et œuvrer au rétablissement de la stabilité dans la région", a quant à elle indiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Appelant "toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue", Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a déclaré sur les réseaux sociaux que c'était "une escalade sans précédent".
Il a indiqué qu'il avait convoqué une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 16 avril en vue de "contribuer à la désescalade et à la sécurité dans la région".
Après s'être réunis en ligne dimanche, les dirigeants du G7 ont appelé toutes les parties à la désescalade et à la retenue. Dans une déclaration commune, ils ont souligné "la nécessité d'éviter une nouvelle escalade", et ont "appelé les parties à s'abstenir de toute action qui conduiraient à exacerber les tensions dans la région".
"À cette fin, le G7 a appelé à mettre fin à la crise à Gaza en cessant les hostilités et en libérant les otages (israéliens) détenus par le Hamas. Les dirigeants du G7 se sont également engagés à continuer à fournir une aide humanitaire à la population palestinienne", indique la déclaration.
Le G7 comprend le Canada, les États-Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et le Japon, ainsi que les principaux représentants de l'Union européenne.
La roquette tirée vers la territoire israélienne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Iran et les groupes armés qui lui sont alliés ont lancé tard dans la soirée de samedi des frappes coordonnées de drones et de missiles contre Israël.
La mission permanente de l'Iran auprès des Nations unies a déclaré que cette action militaire était basée sur l'article 51 de la Charte des Nations unies relatif au droit de légitime défense, et constituait une riposte à l'attaque meurtrière d'Israël contre le consulat iranien en Syrie le 1er avril.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré dimanche 14 avril que l'Iran n'avait pour le moment pas l'intention de lancer de nouvelles opérations militaires de représailles contre Israël.
Xinhua/VNA/CVN