>>Fête d’Halloween à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville : neuf sites incontournables
La rue Hàng Ma (Hanoi), une des rues spécialisées dans la vente de produits pour Halloween. |
Dans les rues spécialisées dans la vente de décorations pour Halloween comme Hàng Ma ou Luong Van Can, dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm à Hanoi, on étale depuis quelques jours beaucoup de jouets, de costumes, de masques... Par rapport aux années précédentes, leurs prix n’ont pas beaucoup changé : le masque à plume de princesse va de 40.000 à 100.000 dôngs, celui de démon ou en forme de crâne, de 150.000 à 400.000 dôngs, le chapeau de sorcière, de 100.000 à 200.000 dôngs, et la lanterne citrouille, de 50.000 à 100.000 dôngs.
Ces dernières années, plus les accessoires pour Halloween sont affreux, plus ils se vendent bien, notamment les masques de démon en plastique souple. «Ces derniers jours, les clients qui achètent des décorations et des déguisements sont assez nombreux. Les parents n’achètent que des costumes de superman, de sorcière ou de princesse pour leurs enfants, car ils se préoccupent beaucoup de leur origine. Tandis que les jeunes aiment bien les masques d’horreur, couverts de sang. Beaucoup d’entre eux cherchent même des lentilles de contact colorées pour paraître plus monstrueusement réel. Le prix de la paire de lentille va de 200.000 à 300.000 dôngs», expose Nguyên Van Binh, qui tient un magasin dans la rue Hàng Ma.
Plus ces masques sont affreux, plus ils se vendent. |
Comme Binh, celui de Nguyên Thu Hang est également bien achalandé. «Mes clients sont principalement des jeunes. La majorité des filles choisit des costumes de princesse ou de sorcière, tandis que les garçons préfèrent des personnages originaux et affreux. Mes produits sont principalement horribles, car plus ils sont horribles, plus ils se vendent bien», déclare-t-elle.
La plupart des articles sont made in Chine
Pour préparer cette fête, tout le monde veut que son déguisement soit le plus original et unique, mais choisir des produits dont la qualité a déjà été contrôlée n’est pas facile.
Nguyên Ngoc Hung, propriétaire d’un magasin de cadeaux de la rue Luong Van Can, a confié que la majorité de ses produits viennent de Chine car il y a beaucoup de choix et de disponibilité, et ce, à des prix accessibles aux jeunes. «Dans mon magasin, les produits de Thaïlande, du Japon, des États-Unis, de République de Corée... n’attirent pas les clients, leur prix est assez élevé. En effet, le prix d’un masque de diable de République de Corée est de 2 à 4 fois celui de son homologue chinois. Alors, ces produits se vendent peu», ajoute-il.
Les décorations pour Halloween sont assez affétées. |
«Je suis en train de rechercher le déguisement le plus original possible. S’agissant de son origine, je sais que ces costumes viennent principalement de Chine. Chaque année, il y a une seule occasion comme ça, alors, je pense qu’en l’utilisant un seul soir, il n’y aura pas de problème. Ces dernières 3 années, je me suis déguisé en Mort. Ce déguisement exige beaucoup d’accessoires, un ensemble de République de Corée vaut plusieurs millions de dôngs. Un étudiant comme moi n’a pas assez d’argent», confie Nguyên Truong Giang en choisissant un déguisement pour la soirée de Halloween de son université. «Pour être plus réel, mes amis utilisent même du faux sang. Nous voulons des déguisements les plus affreux possible afin menacer de nombreuses personnes. L’origine et la qualité des produits sont un problème secondaire pour nous», conclut-il.
Huy Hoàng/CVN