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| À une station-service à Manchester, au Royaume-Uni, le 8 mars. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a cédé 2,11% à 119,03 USD et le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois a perdu 2,26% à 112,34 USD. Plus tôt, le Brent avait dépassé les 123 USD le baril et le WTI américain touchait les 116 USD.
La série de grands rendez-vous internationaux - un sommet de l'OTAN, un sommet du G7 et le sommet de l'Union européenne - où les différents chefs d'État et de gouvernement ont décidé jeudi 24 mars de nouvelles salves de sanctions contre Moscou n'a pas alarmé les marchés de l'or noir. Les importations russes assurent à l'Europe 40% de ses besoins en gaz naturel et 30% pour le pétrole.
Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui regroupe une trentaine de pays pour la plupart importateurs de pétrole, envisage, selon son directeur Fatih Birol, de libérer une nouvelle tranche de ses réserves d'urgence afin d'être moins dépendants du pétrole russe. Cette perspective a fait baisser les cours : "le marché anticipait qu'il y aurait un second tirage sur ces réserves", a indiqué Andrew Lebow de Commodity Research Groupe.
"Ils n'ont pas encore cité de volume, on ne sait pas si ce sera à nouveau 60 millions de barils, mais ce qui sera clé pour l'Europe qui a notamment besoin de diesel", a indiqué l'analyste. Les membres de l'AIE avaient déjà relâché début mars quelque 60 millions de barils, soit 4% de ces stocks. Autre nouvelle de nature à tempérer la hausse des cours, le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi 24 mars une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries".
APS/VNA/CVN