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Les chauffeurs de véhicules Uber en Italie exprimaient le 10 avril leur inquiétude après la décision de la justice italienne d'interdire sur l'ensemble du territoire les services de la plateforme de réservation en ligne pour "concurrence déloyale". "S'ils bloquent Uber, je me retrouve sans rien, à mille kilomètres de chez moi", explique dans le journal La Repubblica Gregorio Maurizio, 44 ans, qui a quitté il y a un an son emploi dans un supermarché de Sicile pour se lancer à Rome dans le service de voiture de transport avec chauffeur (VTC). Saisi par des associations de taxis traditionnels, le tribunal de Rome a jugé le 7 avril qu'Uber constituait "une concurrence déloyale", interdisant ses applications en ligne ainsi que leur promotion. Le jugement est assorti d'une astreinte de 10.000 euros par jour de retard à compter du 10e jour suivant sa publication. La société Uber a indiqué qu'elle allait faire appel de la décision basée, selon elle, "sur une loi vieille de 25 ans qui n'est plus le reflet de l'époque".
AFP/VNA/CVN