Petites crevettes
Les crevettes d’agrément sont en vogue depuis peu de temps. |
Les crevettes d’agrément sont en vogue depuis peu de temps. Une vingtaine d’espèces de crevettes de plusieurs couleurs sont importées de Taiwan (Chine) et du Japon. On détient généralement ces crevettes, d’une longueur de 1 à 1,5 cm, au minimum par groupe de dix.
«Leur prix varie entre 5.000 et 100.000 dôngs/crevette. Pour les espèces importées du Japon avec des couleurs originales, le coût peut aller jusqu’à plusieurs millions de dôngs. Mais ces espèces sont rares au Vietnam», explique Hung, propriétaire d’un magasin de crevettes d’agrément situé à Hanoi. Et d’ajouter que «chaque mois, il reçoit une centaine de commandes. La durée de vie des crevettes est courte, elles tombent souvent malades. Pourtant, si elles bénéficient de conditions de vie adaptées au niveau de la température et de la lumière, elles se portent bien».
Taiwan Fu Shrimp Enterprise, une société basée à Taiwan (Chine) connue pour la qualité de ses crevettes d’agrément, a récemment annoncé son intention d’investir sur le marché vietnamien. Cette société exporte déjà des crevettes vers les marchés américains, européens, chinois, japonais et sud-coréens.
Raie
Le prix d'une raie varie entre un et plusieurs dizaines de millions de dôngs. Photo : Net/CVN |
L’élevage de raies est moins fréquent au Vietnam. Cette espèce est principalement élevée en Thaïlande et en Malaisie. Son prix varie entre un et plusieurs dizaines de millions de dôngs.
«Je me passionne pour les raies d’agrément depuis longtemps et j’ai décidé d’investir plusieurs centaines de millions de dôngs pour en acheter diverses variétés», explique Cuong, propriétaire d’une ferme d’élevage de raies à Hanoi. «Une raie diamant noir de 1 à 2 mois coûte plus de 20 millions de dôngs. La raie moto est moins onéreuse, un à 2 millions de dôngs. À cause de mon manque d’expérience dans ce type d’élevage, j’ai subi des pertes s’élevant à des centaines de millions de dôngs», confie ce dernier. Parfois, Cuong réussit à élever quelques dizaines de raies d’une valeur allant jusqu’à plusieurs milliards de dôngs. «Les raies vivent dans l’eau saumâtre. Le maintien d’une saumure convenable est très important pour les élever de manière optimale», partage Cuong.
Porc-épic
De petite taille, colorés et doux, ces porcs-épics ne demandent pas beaucoup d’effort aux éleveurs. Photo : Net/CVN |
Les porcs-épics d’agrément sont élevés par plusieurs jeunes vietnamiens. De petite taille, colorés et doux, ces porcs-épics ne demandent pas beaucoup d’effort aux éleveurs. Une ferme de 10 à 20 m2 nécessite un investissement de 5 à 20 millions de dôngs.
Après environ cinq mois, les porcs-épics se reproduisent. Le temps de gestation est de 35 jours. La mère s’occupe de ses petits durant 45 jours après la naissance. Ensuite, un nouveau cycle de gestation peut débuter. Les porcs-épics d’agrément mangent de la nourriture industrielle, des insectes, des carottes et la citrouille. Un individu coûte entre 200.000 et 250.000 dôngs.
«Avec un investissement initial de 20 millions de dôngs, ma ferme compte, après un an, 186 porcs-épics. Je dégage chaque mois un bénéfice de 12 à 15 millions de dôngs», relève Bich, propriétaire d’une ferme à Hanoi.
Faisan, canard et cane mandarins
Les canes mandarins sont appréciées pour leurs magnifiques couleurs. Photo : Net/CVN |
Plusieurs éleveurs choisissent d’élever des faisans, des canards et des canes mandarins. Ces derniers sont appréciés pour leurs magnifiques couleurs. Un couple coûte entre 15 et 18 millions de dôngs.
L’élevage de faisans est plus aisé que celui des canards mandarins. Le prix d’un faisan varie entre 200.000 dôngs et quelques millions de dôngs. Son abri doit être d’une superficie minimale de 1m2/animal et le sol recouvert de sable. Les faisans mangent volontiers des grains et des légumes. Au Vietnam, on trouve des faisans rouges, jaunes et verts.
«L’élevage de faisans n’est pas très exigeant. Pourtant, les abris doivent être construits dans les lieux aérés afin de respecter les conditions d’hygiène», explique Nam, propriétaire d’une ferme dans la province de Dông Nai (Sud). Sa ferme produit chaque année entre 1.500 et 2.000 faisans.
Vân Anh/CVN