Les services de renseignement de l'Équateur ont découvert un micro caché à l'ambassade équatorienne de Londres qui donne asile depuis un an au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a révélé le 2 juillet le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patiño. Il a indiqué qu'il révèlerait le 3 juillet l'origine de cette infiltration et demanderait des explications au gouvernement présumé impliqué. Cette découverte s'est produite pendant une inspection de la mission diplomatique avant la visite de Ricardo Patiño dans la capitale britannique, le 16 juin. "À titre de mesure de sécurité, nous avons fait une inspection de l'ambassade et nous avons trouvé un micro caché qui recueillait des informations dans les bureaux de notre ambassadrice (Ana Albán)", a ajouté Ricardo Patiño. Il a indiqué qu'il avait reçu le 2 juillet les données signalant "avec précision l'origine de l'interception" et il a annoncé qu'il en révèlerait les détails le 3 juillet. Le chef de la diplomatie équatorienne a assuré qu'il n'était pas en train "d'insinuer" que le micro avait quelque chose à voir avec une dénonciation de l'espionnage de la part des États-Unis révélée par l'ex-analyste américain de la NSA, Edward Snowden. "Je crois que l'origine est différente, nous le saurons demain", a dit le ministre.
AFP/VNA/CVN