>>Les résultats prometteurs d'un vaccin anti-VIH permettent un test à grande échelle
Les personnes infectées par un vers parasite répandu, à l'origine d'éléphantiasis, auraient deux fois plus de risque de contracter le virus du sida (VIH), selon une étude publiée le 3 août. Le parasite, Wuchereria bancrofti, est responsable de 90% des cas de filariose lymphatique, une maladie tropicale négligée, selon l'OMS et, communément appelée éléphantiasis. La maladie, transmise par les moustiques, sévit notamment dans plusieurs régions d'Afrique où les taux d'infection à VIH sont élevés. Elle est également présente en Asie, dans le Pacifique occidental, et certaines parties d'Amérique du Sud et des Caraïbes, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). L'éléphantiasis est un gonflement anormal des membres ou d'autres parties du corps. L'étude, réalisée entre 2006 et 2011, a porté sur 2.699 habitants du quartier Kyela de la ville de Mbeya du sud-ouest de la Tanzanie. Elle est parue dans la revue médicale britannique The Lancet.
AFP/VNA/CVN