>>Yémen : 25 recrues de la police tuées dans un attentat revendiqué par l'EI
>>Yémen : trois attentats à la voiture piégée contre l'armée dans le Sud-Est
Des soldats montent la garde après un attentat-suicide, le 15 mai dans la banlieue de Moukalla, au Sud-Est du Yémen. |
Après avoir échappé à cet attentat, le chef de la police de la province du Hadramout, le général Moubarak al-Oubthani, a été légèrement blessé dans un deuxième attentat à l'explosif devant son bureau où six de ses gardes du corps ont trouvé la mort, selon une source de la sécurité.
Le général Oubthani était sorti indemne tôt dimanche 15 mai lorsqu'un kamikaze avait actionné sa ceinture d'explosifs parmi des dizaines de jeunes rassemblés dans un centre de recrutement de la police à Fuwah, dans la banlieue sud-ouest de Moukalla, chef-lieu du Hadramout, a indiqué un responsable provincial.
Au total, 31 recrues ont été tuées et 62 blessées dans cet attentat, selon des sources médicales qui ont révisé à la hausse un premier bilan de 25 morts et 60 blessés.
L'EI, de plus en plus actif dans le Sud du Yémen, a indiqué qu'un de ses combattants, identifié comme étant Abou al-Baraa al-Ansari, avait mené l'action suicide contre "les apostats des forces de sécurité, faisant environ 40 morts et des dizaines de blessés" à Fuwah.
Il s'agit de la deuxième opération revendiquée dans ce secteur par l'EI qui n'avait pas auparavant fait acte de présence dans la vaste province du Hadramout, l'un des principaux bastions d'Al-Qaïda, fortement implanté depuis une vingtaine d'années dans le sud du Yémen.
Jeudi 12 mai, l'EI avait revendiqué une attaque meurtrière contre l'armée yéménite à Khalf, à l'est de Moukalla, où trois attentats suicide à la voiture piégée avaient fait, selon un responsable militaire, au moins 15 morts.
Dimanche 15 mai, des soldats ont tiré, sans la toucher, sur une voiture soupçonnée d'être conduite par un kamikaze près d'une caserne à Khalf, mais le conducteur a réussi à prendre la fuite, selon une source de sécurité.
AFP/VNA/CVN