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Le champignon lingzhi découvert au Parc national Bidoup - Núi Bà, dans la province de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre). |
Photo : VNA/CVN |
Kơ Să En Luy, un homme de l’ethnie K’Ho, travaille comme guide touristique au Centre d’écotourisme et d’éducation environnementale - Parc national Bidoup - Núi Bà depuis 2015. Selon lui, sa profession lui offre l’opportunité de transmettre ses connaissances et son amour pour la conservation naturelle à la jeune génération, en les sensibilisant à la protection de l’environnement et des forêts naturelles.
Bidoup - Núi Bà est l’un des quatre centres de biodiversité du Vietnam et l’une des zones ornithologiques les plus importantes au monde. C’est également la deuxième zone la plus diversifiée du Vietnam en termes d’espèces végétales Gymnospermatophyta et la plus haute priorité du programme de conservation de la cordillère de Truong Son.
Cependant, seulement 6.000 touristes environ ont visité le parc au cours des neuf premiers mois de cette année, soit une augmentation de 10,35% par rapport à la même période de l’année dernière.
Le Parc national de Cúc Phuong a été nommé "premier parc national d’Asie" par les World Travel Awards (WTA) pour la cinquième année consécutive. Néanmoins, il n’attire qu’environ 120.000 touristes par an. Ce chiffre est bien inférieur aux 700.000 visiteurs du Parc national Doi Inthanon en Thaïlande.
Actuellement, les parcs nationaux conçoivent principalement leurs propres circuits pour attirer les visiteurs. Cependant, cette approche peut exercer une pression considérable sur les parcs, car ils doivent trouver un équilibre entre la préservation et le maintien de la biodiversité existante.
Selon Pham Kiên Cuong, directeur du Centre d’éducation et de services environnementaux du Parc national de Cúc Phuong, pour investir dans les infrastructures et les services, le parc doit générer ses propres revenus car les activités touristiques ne sont pas couvertes par le budget de l’État.
Le Parc national de Cúc Phuong possède une flore riche et diversifiée typique des forêts tropicales humides. |
Photo : VNA/CVN |
Un défi
Avec un faible nombre de visiteurs et des revenus limités, il est impossible d’offrir des salaires compétitifs aux travailleurs. Attirer des employés de haute qualité pour des travaux liés au tourisme constitue donc un défi, a-t-il déclaré.
Le directeur du Parc national Bidoup - Núi Bà, Pham Kiên Cuong, a déclaré qu’il souhaitait populariser le parc, qui abrite une flore et une faune riches et diversifiées, au sein de la communauté, ajoutant qu’en comprenant la nature et la biodiversité des forêts, les gens peuvent mieux les protéger.
Conformément aux directives du gouvernement, le Département de la protection des forêts formule des recommandations au ministère de l’Agriculture et du Développement rural sur un projet à soumettre au Premier ministre, dont la publication est prévue en 2023, sur le développement des valeurs polyvalentes des écosystèmes de forêts d’ici 2030, avec une vision jusqu’en 2050. L’un de ses objectifs est de valoriser les forêts à travers l’écotourisme.
Une fois approuvé, ce projet créera des opportunités pour les entreprises et les parcs nationaux, tels que Bidoup - Núi Bà, de présenter la diversité de la biodiversité des forêts aux touristes et aux communautés.
Le développement de l’écotourisme dans les parcs nationaux fournira des ressources importantes pour améliorer les moyens de subsistance des populations, en particulier celles des zones tampons, a fait valoir Triêu Van Luc, directeur adjoint du Département de la sylviculture.
Il présente également une source financière durable pour le fonctionnement du conseil d’administration et du personnel qui participent à la conservation et à la préservation des écosystèmes forestiers, a-t-il encore indiqué.
VNA/CVN