L’écosystème d’élevage circulaire et biologique nécessite la connectivité des parties

Pour capitaliser sur le potentiel important de l’utilisation des sous-produits agricoles, une connexion entre les parties prenantes doit être établie pour établir un écosystème économique circulaire et biologique, ont déclaré des experts lors d’un récent séminaire à ce sujet.

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Le président de l’Association d’élevage du Vietnam, Nguyên Xuân Duong. Photo : VNA/CVN

Selon les statistiques, le volume total des sous-produits agricoles à l’échelle nationale a dépassé 156,8 millions de tonnes en 2020. Leur part utilisée dans l’économie circulaire (pour l’alimentation du bétail, le compostage, la cuisine et à d’autres fins) représentait 45%, tandis que le reste était directement rejetés dans la nature, ce qui entraîne des déchets importants.

Le président de l’Association d’élevage du Vietnam (AHAV), Nguyên Xuân Duong, a dit croire que le développement d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement grâce à un modèle d’économie circulaire dans la production est une tendance inévitable.

La transition vers une économie circulaire contribue au développement du secteur agricole vers une valeur ajoutée et une durabilité accrues, au service de la réalisation des objectifs économiques et sociaux et de la lutte contre le changement climatique, a-t-il indiqué.

Nguyên Quynh Hoa, du Département de la production animale, a déclaré que la production animale doit être intégrée à la culture et à d’autres secteurs pour former une chaîne économique circulaire. Elle a également évoqué la nécessité d’utiliser le potentiel des sous-produits agricoles et des déchets d’élevage pour développer un élevage durable, réduire les émissions de gaz à effet de serre et protéger l’environnement.

Dans un élevage de volailles dans le district de Dông Anh, à Hanoï.
Photo : VNA/CVN

Concernant le développement des produits biologiques, le président de l’Association vietnamienne de l’agriculture biologique, Hà Phuc Mich, a souligné que les consommateurs nationaux manquent encore de sensibilisation et de compréhension de l’agriculture et des produits biologiques.

Par conséquent, il n’y a pas de marché existant pour la consommation sur place, et il y a peu d’incitations pour les producteurs à passer de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique.

Les experts participants au séminaire ont exprimé leur conviction que la transition d’une économie traditionnelle à une économie circulaire nécessite des changements à l’échelle du système, dans lesquels les rôles des parties concernées, y compris l’État et les entreprises, sont d’une importance cruciale.

Les entreprises et les coopératives se sont engagées dans l’établissement de réseaux et le partage d’expériences dans la mise en œuvre de modèles d’économie circulaire dans l’agriculture, avec un soutien technique et des connexions provenant d’instituts de recherche, d’écoles et de centres de transfert de technologie.

VNA/CVN

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