>>L’ASEAN et le Japon sont des partenaires proches et importants
>>Promotion du partenariat stratégique ASEAN - Japon
Le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Nguyên Quôc Dung. |
Photo: VNA/CVN |
Un symposium intitulé "Coopération ASEAN - Japon pour la prospérité" vient d’avoir lieu à Hanoï, ainsi d’ailleurs que le 34e Forum ASEAN - Japon. À cette occasion, le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Nguyên Quôc Dung a accordé une interview à la Voix du Vietnam (VOV).
- Que pensez-vous des relations ASEAN - Japon?
Ces relations sont extrêmement importantes. Il y a une véritable cohésion entre l’ASEAN et le japon, et cette cohésion est tout à fait manifeste. Le Japon a marqué de son empreinte le développement de chacun des pays membre de l’ASEAN durant ces 45 ans passés. On peut dire que le Japon et l’ASEAN sont devenus des partenaires stratégiques très importants l’un pour l’autre.
- Ce bon développement a été possible grâce à des efforts et à la bonne volonté de part et d’autre. À votre avis, quel rôle le Japon a-t-il joué pour instaurer ce climat de confiance au sein des forums régionaux?
Le Japon est un partenaire très actif de l’ASEAN. Il participe avec un sens aigu des responsabilités aux mécanismes mis en place par l’ASEAN dont l’ASEAN+3 ou encore la conférence des ministres de la Défense de l’ASEAN élargie (ADMM+)... Le Japon et l’ASEAN partagent sinon de nombreux points de vue sur différentes questions internationales. Il leur reste à harmoniser leurs stratégies pour une meilleure coopération.
- L’ASEAN et le Japon doivent faire face à des défis communs tels que le vieillissement de la population et l’adaptation au développement scientifico-technologique. Comment peuvent-ils se soutenir?
Nguyên Quôc Dung: Ces fortes mutations en cours dans le monde et dans la région sont aussi bien une opportunité qu’un défi. Les deux parties cherchent donc à redéfinir leur coopération pour porter leurs relations à une nouvelle hauteur. Question développement scientifico-technologique, le Vietnam a fait en sorte que le Japon participe à l’instauration d’un réseau de villes intelligentes aséaniennes et japonaises. Pour ce qui est du vieillissement de la population, le Japon est confronté lui aussi à cette réalité. Nous avons créé un centre baptisé "Âgés mais actifs". J’espère que ce centre pourra proposer des solutions profitables aux deux parties.
- En tant que coordinateur des relations ASEAN - Japon pour la période 2018-2021, que peut faire le Vietnam pour rendre ces relations encore plus substantielles, à votre avis?
Le Vietnam doit proposer des initiatives et organiser des activités dans le but de consolider ces relations. L’organisation du symposium "Coopération ASEAN - Japon pour la prospérité" et du 34e Forum ASEAN - Japon en est un bel exemple. Ces deux événements auront été l’occasion pour les chercheurs, les décideurs politiques et les entrepreneurs, de discuter des questions auxquelles qui intéressent les deux parties: la paix, la stabilité, la connexion des économies, la connexion numérique, l’adaptation à la quatrième révolution industrielle, le vieillissement de la population... J’espère que dans les temps à venir, nous aurons davantage de nouvelles idées pour rendre les relations ASEAN - Japon encore plus substantielles.
VNA/CVN