Des soldats de l'armée thaïlandaise à Bangkok, le 24 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
Des soldats de l'armée thaïlandaise à Bangkok, le 24 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le Vietnam souhaite que la Thaïlande stabilise dans les meilleurs délais la situation pour son édification et son développement mais aussi pour la paix, la stabilité et la coopération dans la région", a affirmé à la presse le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Hai Binh.
''En tant que pays voisin et aussi pays membre de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est), le Vietnam suit de près la situation en Thaïlande et souhaite qu'elle se stabilise au plus tôt", a encore indiqué le diplomate.
Le même jour, le Département consulaire du ministère vietnamien des Affaires étrangères a recommandé aux ressortissants vietnamiens d'éviter de se rendre en Thaïlande et d'attendre que la situation revienne à la normale. Le ministère a demandé aux résidents vietnamiens en Thaïlande de respecter les instructions des autorités thaïlandaises et d'entrer en contact avec la représentation du Vietnam en ce pays en cas de nécessité.
Vendredi 23 mai, l'ex-première ministre thaïlandaise, Yingluck Shinawatra, a été arrêtée en compagnie de plusieurs membres de sa famille par l'armée thaïlandaise, qui a pris le pouvoir jeudi 22 mai. Selon un porte-parole de la junte, l’ancienne chef du gouvernement a été placée en détention, tout comme sa sœur et son beau-frère. La décision a été prise «dans le but de maintenir la paix et de résoudre le conflit», s'est contentée de déclarer la junte au pouvoir.
Au total, une centaine d'anciens responsables politiques, du parti Puea Thai (ex-gouvernement) comme du Parti démocrate (opposition), étaient convoqués. Les militaires avaient déjà interdit de sortie de territoire 155 personnes, dont Mme Shinawatra, «à des fins de maintien de la paix et de l'ordre».
VNA/CVN