Le Vietnam s’efforce de minimiser l’impact du changement climatique

Le Conseil de sécurité de l’ONU a poursuivi le 14 février le débat ouvert de haut niveau sur l'impact du changement climatique et de l'insécurité alimentaire sur le maintien de la paix et de la sécurité internationale, sous l’égide du président du Guyana, président du Conseil de sécurité en février 2024.

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Le ministre-conseiller Nguyên Hoàng Nguyên, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU. 
Photo : VNA/CVN

Les délégués ont partagé leurs évaluations sous de nombreux angles sur les relations entre le changement climatique, l'insécurité alimentaire et la paix et la sécurité internationales, tout en appelant à une coopération mondiale accrue, notamment la promotion du rôle de l'ONU et du Conseil de sécurité, afin de minimiser les interactions négatives entre ces éléments, en particulier dans les pays et régions touchés par les conflits.

S'exprimant lors du débat, le ministre-conseiller Nguyên Hoàng Nguyên, chef adjoint de la Mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, a souligné que la pauvreté était à la fois la racine et la conséquence du conflit tandis que le changement climatique était un facteur aggravant l’insécurité alimentaire et menaçant la paix et la stabilité internationales.

Le représentant du Vietnam a déclaré que le Conseil de sécurité devait et pouvait faire davantage pour briser le cercle vicieux du changement climatique, de l'insécurité alimentaire et des conflits.

Premièrement, le Conseil de sécurité doit promouvoir plus efficacement son rôle dans la prévention des conflits, en adoptant une approche plus globale et plus équilibrée entre les menaces traditionnelles et non traditionnelles à la sécurité.

Deuxièmement, il est nécessaire de renforcer la consultation et la coordination avec les agences des Nations unies, les mécanismes et initiatives pertinents aux niveaux international, régional et national pour gérer rapidement les risques de sécurité liés au changement climatique et à l'insécurité alimentaire.

Troisièmement, il est nécessaire de garantir le respect du droit international et de la Charte des Nations unies dans les conflits, selon lesquels les parties concernées ne sont pas autorisées à attaquer et à détruire les infrastructures climatiques et civiles essentielles, en particulier les installations d'approvisionnement en eau et en nourriture, conformément aux résolutions 2417 et 2573 du Conseil de sécurité.

Des immeubles détruits par des bombardement israélien à Rafah, dans la bande de Gaza.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Nguyên Hoàng Nguyên a déclaré que le Vietnam était l'un des pays gravement touchés par le changement climatique et l'élévation du niveau de la mer, ayant connu des décennies de guerre et étant passé d'un pays manquant de ressources alimentaires à un pays exportateur.

Le Vietnam s’engage à contribuer activement aux efforts mondiaux visant à maintenir la paix et la sécurité internationales à travers la coopération pour faire face aux impacts du changement climatique et de l’insécurité alimentaire.

VNA/CVN

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