En 2007, le Vietnam a reçu 640 millions de dollars d'APD japonaises. Concrètement, une aide non remboursable de 18,48 millions de dollars a été réservée aux régions en difficulté, dans le but d'améliorer le niveau de vie des démunis, surtout dans les domaines de la santé et de l'éducation. L'assistance à la coopération technique bilatérale est le 2e volet, avec 74 millions de dollars, notamment en faveur du développement des ressources humaines. Enfin, les prêts à taux d'intérêt préférentiel se sont élevés à 548 millions de dollars. Une priorité a été donnée aux projets de construction des infrastructures, de renforcement de la production agricole…
D'après l'ambassadeur Sakaba Mitsuo, le Vietnam continuera à être le premier bénéficiaire des APD du Japon en Asie orientale, avec un montant de plus de 700 millions de dollars par an.
Le Japon a commencé en 1992 à octroyer les APD au Vietnam dans le but de le seconder dans son œuvre de Renouveau. Actuellement, le second a commencé à payer ses dettes. Précisément, en 2007, le remboursement a été de 125 millions de dollars. Questionné sur la capacité de remboursement du Vietnam, l'ambassadeur du Japon à Hanoi a insisté : "Si l'économie vietnamienne continue de bien se développer, je ne m'inquiéterai pas de sa capacité de remboursement des prêts".
Concernant les mesures destinées à prévenir et à lutter contre la corruption liée aux APD, Sakaba Mitsuo a fait savoir que le Japon et le Vietnam "se sont mis d'accord sur l'intensification de la transparence dans le processus d'adjudication". Ainsi, il y aura "un service indépendant" chargé de l'examen de cette opération, a informé l'ambassadeur. Les informations sur les séances d'adjudication seront rendues publi-ques. D'ici juin, le Vietnam prépare les formalités nécessaires pour rendre plus transparentes les informations en la matière. Par ailleurs, les 2 pays ont établi "un mécanisme d'échange d'informations relatives à la lutte contre la corruption", a souligné Sakaba Mitsuo.
Hoàng Hoa\CVN