>>ASEAN 2020 : promouvoir la construction de la Communauté de l’ASEAN forte
>>Le RCEP promet la création d’une gigantesque zone de libre-échange
Le Docteur Chheang Vannarith lors d'un événement organisé par l’Asian Vision Institute. |
Durant sa présidence de l’ASEAN en 2020, le Vietnam a coordonné et fait avancer de manière efficace ce processus, malgré le retrait de l’Inde à la dernière minute, a-t-il déclaré à l’Agence Vietnamienne d’Information à Phnom Penh.
Le Docteur Vannarith a estimé que l’économie régionale a été gravement ravagée par la pandémie de Covid-19 et que l’ASEAN avait besoin d’un mécanisme d’intégration régionale plus approfondi permettant de redresser rapidement ses économies membres par la promotion du commerce et des investissements.
Le RCEP offrira ainsi un outil efficace pour promouvoir les activités commerciales et les flux de capitaux dans la région, a-t-il souligné.
Il a estimé que le RCEP aidera les pays parties à s’engager dans une réforme des chaînes d’approvisionnement mondiales une fois la pandémie maîtrisée. L’achèvement des négociations sur le RCEP envoie également un message selon lequel les économies asiatiques n’acceptent pas les tendances unilatéralistes et protectionnistes.
Le RCEP est un accord de libre-échange dans la région Indo-Pacifique entre les dix États membres de l’ASEAN et ses cinq partenaires de libre-échange (Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande et République de Corée).
L’Inde a initialement participé aux pourparlers, mais elle s’est retirée en novembre 2019. Les 15 parties aux négociations représentent 30% de la population mondiale et un peu moins de 30% du PIB mondial.
Les négociations sur ce traité de libre-échange ont débuté en novembre 2012, portant sur les biens, les services, les investissements, la coopération économique et technique, la concurrence et les droits de propriété intellectuelle.
VNA/CVN