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Pour l'instant, le Vietnam n’a découvert aucun cas d’infection par le virus de la grippe aviaire A(H7N9). |
Photo : Duong Ngoc/VNA/CVN |
Le Département de la médecine préventive, relevant du ministère de la Santé, a cependant alerté que le risque d’entrée du virus au Vietnam était "très élevé", en raison de sa longue ligne frontalière avec la Chine et des échanges effervescents entre les deux pays.
Le ministère de la Santé, en étroite collaboration avec celui de l'Agriculture et du Développement rural, a intensifié les contrôles, afin de pouvoir déceler précocement tout foyer épidémique.
Selon un bulletin d'information sur la grippe aviaire de l'OMS datant du 19 octobre, la Commission nationale chinoise de la santé et de la planification familiale a notifié à cette organisation deux cas supplémentaires, confirmés en laboratoire, d’infection humaine par le virus de la grippe aviaire H7N9.
Virus de la grippe aviaire A(H7N9)
À ce jour, on dispose d’informations limitées sur le spectre de la maladie que ce virus peut provoquer et sur la source d’exposition. Cette maladie est préoccupante car la plupart des personnes touchées sont gravement malades. Il n’y a pas jusqu’à présent d’indication qu’une transmission interhumaine du virus soit possible, mais les voies de transmission de l’animal à l’homme et d’un être humain à un autre font l’objet d’investigations intensives.
(OMS)
Il s'agit d'une femme de 55 ans, qui a présenté des symptômes le 18 septembre, et d'un homme de 53 ans, le 21 septembre. Les deux personnes ont été exposées à des volailles et se sont rendues sur des marchés de volailles vivantes. Aucun lien épidémiologique entre ces cas n’a été signalé. Ces cas ont été détectés dans deux municipalités de la province du Zhejiang (Huzhou et Jinhua).
En juin 2015, la FAO a signalé que le virus A(H7N9) de la grippe aviaire continuait d’être détecté chez les animaux dans plusieurs provinces de la Chine, ce qui montre que ce virus persiste dans la population avicole. Si les tendances observées les années précédentes pour les cas humains se poursuivent, le nombre de cas pourrait augmenter dans les mois à venir.
Selon la FAO, on s’attend à observer d’autres cas humains sporadiques dans les zones touchées, voire les zones avoisinantes. En cas de voyage international de sujets venant des zones touchées, il est possible que l’infection soit détectée dans un autre pays, à l’arrivée ou après. Dans ce scénario, une propagation au niveau communautaire est considérée comme peu probable car on n’a pas constaté que le virus se transmettait facilement d’une personne à l’autre.