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Le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Hai Binh. |
Lê Hai Binh a répondu le 8 mai aux questions de correspondants sur la réaction du Vietnam face aux allégations de certains Chinois estimant que le Vietnam avait élargi, consolidé et empiété sur une large superficie maritime à partir d'îles et de rochers qu'il "occupait", selon le terme chinois, en Mer Orientale. Le porte-parole a souligné que "Le Vietnam dispose suffisamment de bases juridiques et preuves historiques lui permettant d'affirmer sa souveraineté, ses droits souverains et de juridiction en Mer Orientale, conformément au droit international, dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982".
"Encore une fois, le Vietnam demande à la Chine de mettre fin immédiatement à ces activités, d'observer rigoureusement et d'appliquer à la lettre le droit international, a fortiori la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale, de ne plus commettre d'actions susceptibles de complexifier et d'élargir les litiges en Mer Orientale", a ajouté Lê Hai Binh.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également expliqué la position du Vietnam suite à l'envoi, par la mission permanente de la Chine auprès de l'ONU, d'une note diplomatique à l'attention des autres missions permanentes, dans laquelle la Chine réaffirme "sa souveraineté et ses revendications afférentes" en Mer Orientale, arguant que ses constructions actuelles dans la zone sont "légales, légitimes et justifiées". À ce propos, Lê Hai Binh a souligné que "ces points de vue sont erronés et dépourvus de tout fondement juridique, historique et pratique. Le 30 avril 2015, la mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU a adressé une note diplomatique aux autres missions permanentes rejetant ces points de vue de la Chine".
VOV/VNA/CVN