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Sarah Vallée, chargée de mission à Campus France Vietnam, en juillet 2019. |
Photo: Dang Duong/CVN |
Sarah Vallée a un intérêt tout particulier pour l’Asie. Pendant ses études à l’université, elle a fait un stage d’une année au Japon. Elle a profité de cette expérience pour découvrir la Chine, la République de Corée et Hong Kong (Chine). Cependant, le Vietnam était resté pour elle une source de mystère.
"C’était un peu par hasard. Je voulais travailler à l’étranger, et particulièrement en Asie du Sud-Est, parce que c’était une région que je ne connaissais pas et que j’avais envie de découvrir. Et j’ai reçu une offre d’emploi à Hanoï, au Vietnam, un pays que je n’avais jamais pensé visiter. Donc, j’ai dit +Pourquoi pas?+", a-t-elle raconté.
Une mission pleine de curiosité et de bonheur
Sarah est arrivée à Hanoï au cours de l’été 2017 pour le poste de chargée de mission à Campus France Vietnam - l’organisme de promotion du système d'enseignement supérieur et de formation professionnelle français, qui se situe au sein de l’Institut français de Hanoï.
Ici, son travail quotidien consiste à aider les étudiants vietnamiens qui souhaitent faire leurs études en France. Son bureau est ouvert toute la journée à tous ceux qui ont des questions ou veulent obtenir des informations nécessaires. Par ailleurs, elle réalise aussi d’autres tâches dans le service comme, par exemple, organiser des évènements, mettre à jour les informations des sites internet et, parfois, effectuer des déplacements dans les établissements du pays.
Sarah Vallée (2e rang, au centre) avec ses collègues de Campus France Vietnam. |
Photo : Campus France Vietnam/CVN |
Ses conversations avec les jeunes Vietnamiens lui permettent de s’habituer rapidement à la vie locale et d’intégrer un grand nombre de connaissances. En réalité, son travail à Campus France Vietnam lui convient parfaitement.
"Ce que je préfère ici, c’est de partir en mission avec mes collègues. Ce sont les déplacements dans les provinces plus loin de Hanoï, où les étudiants ne voient pas souvent les étrangers et n’ont pas l’occasion de pratiquer le français ou l’anglais. C’est très intéressant d’aller dans les grands lycées, par exemple à Ha Long ou à Thai Nguyên (Nord)", a souligné Sarah.
"Les jeunes Vietnamiens sont hyper motivés. Après les études en France, ils veulent toujours retourner dans le pays pour créer leurs propres entreprises, dans n’importe quel domaine. C’est très entreprenant, a-t-elle partagé. Ils ont un très bon niveau de français, même s’ils ne sont jamais venus en France, c’est très impressionnant".
Le Vietnam, un vrai coup de cœur
Sarah Vallée (droite) lors de son voyage à Yamagata (Japon), en juillet 2018. |
Photo : NVCC/CVN |
En réalité, les premières impressions de Sarah pour la capitale vietnamienne n’étaient pas vraiment positives. Le climat, le bruit et la circulation constituent un choc culturel important, mais elle s’est vite adaptée. Maintenant, elle conduit son scooter tous les jours pour se déplacer.
"La nourriture vietnamienne est toujours trop bonne. Hanoï est bruyante, mais on s’y habitue vite. En fait, actuellement, j’aime bien le climat de Hanoï: l’hiver n’est pas trop froid, c’est mieux qu’en Europe", s’est exclamée Sarah.
La jeune Française profite de chaque mission pour découvrir le pays. Elle a fait par elle-même plusieurs déplacements, au Vietnam mais aussi en Asie. La baie de Ha Long, Ninh Binh, Sa Pa (Nord), Thua Thiên-Huê, Dà Nang (Centre), Hô Chi Minh-Ville, le delta du Mékong ou l’île de Côn Dao (Sud) sont déjà des destinations connues de cette amoureuse du voyage.
"Je suis contente d’avoir pu découvrir ce pays. Le Vietnam est tellement long, ses paysages sont beaux et variés. Il y a trop d’endroits où l’on doit dire +WOW+en se promenant", a-t-elle rappelé.
Pendant son séjour à Hanoï, Sarah a participé à plusieurs activités intéressantes. Deux reportages journalistiques sur la peinture folklorique de Kim Hoàng et sur la musique expérimentale contemporaine vietnamienne lui ont fait davantage découvrir la culture locale.
Par ailleurs, Sarah est une des fondatrices du réseau Sciences Po Alumni Vietnam, qui regroupe des anciens et actuels étudiants de cette fameuse académie française et qui lui permet de "rencontrer les jeunes, soit vietnamiens, soit français, soit d’autres nationalités qui travaillent au Vietnam". Elle est aussi membre de nombreux groupes d’activités au Vietnam, de protection de l’environnement et de recyclage des déchets notamment.
Sarah Vallée (droite) lors de sa visite au village des estampes populaires de Kim Hoàng, en banlieue de Hanoï, en février 2018. |
Photo : Quê Anh/CVN |
Ses deux ans au Vietnam se sont rapidement passés. Après son mandat, Sarah Vallée va rentrer en France pour ses prochaines missions. "Je n’ai que de beaux souvenirs au Vietnam. Tout le monde m’a aidé, et on a bien discuté. Et même dans mon travail, on a une bonne ambiance, tout le monde s’entend hyper bien".
Il est certain que le Vietnam occupe une grande place dans le cœur de cette jeune Française. "Le Vietnam, c’est une agréable surprise. C’est un endroit trop beau où les gens sont gentils et il y a plein de choses à faire et à voir... Hanoï se construit rapidement. Je ne sais pas si je pourrai y retourner pour travailler, peut-être si j’aurai l’opportunité, mais c’est sûr que je vais y retourner pour le tourisme", a-t-elle confié.