>>Le président loue les contributeurs au maintien de la paix de l’ONU
>>Le Vietnam s'engage à promouvoir la paix et la sécurité internationales
L'ambassadeur Pham Hai Anh lors de l'événement à New York, le 25 octobre. |
Photo : Khac Hiêu/VNA/CVN |
L'ambassadeur Pham Hai Anh a appelé l'ONU et d'autres pays à accorder plus d'attention à la sécurité et à la sûreté des Casques bleus, à promouvoir l'application de la technologie moderne dans le déploiement des opérations de maintien de la paix, tout en déclarant que le mandat de chaque mission doit être déterminé en fonction des situations particulières et des ressources disponibles.
L'ambassadeur a fait le point sur les dernières activités et contributions du Vietnam aux missions de l'ONU en République centrafricaine et au Soudan du Sud, tout en disant que le taux de femmes soldats atteint 20,6%, supérieur à 16,5% de l'année dernière et bien supérieur à l'objectif de l'ONU jusqu'en 2028. Depuis lors, il a affirmé que le Vietnam participerait activement et largement aux opérations de maintien de la paix de l'ONU.
Il a également estimé qu’il convient de renforcer la coopération avec l’ONU pour accélérer la décolonisation. À cette fin, il faut s’assurer que les puissances administrantes puissent faire face aux nouveaux enjeux.
Il s’est ensuite dit préoccupé par la situation des réfugiés palestiniens à Gaza, qui sont touchés par la pandémie et vivent dans des conditions désastreuses. Il s’est dit favorable à la création d’un État palestinien avec pour capitale Jérusalem-Est, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a exhorté les pays membres à verser à l’Office de secours et de travaux de l’ONU pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à hauteur de 6,1 millions d'USD supplémentaires.
Passant à la question des mines antipersonnel, le diplomate vietnamien a rappelé que les effets à retardement des restes explosifs de guerre se font encore ressentir dans son pays.
Il a salué les ONG qui luttent contre le danger posé par les restes d’explosifs de guerre et les mines antipersonnel.
Le déminage doit être un processus qui tient compte des besoins nationaux avec une sensibilisation aux risques à tous les échelons, a-t-il ajouté, avant de se réjouir de coopérer avec les pays membres sur cette question.
Il a également affirmé la position du Vietnam à l'appui des efforts internationaux visant à promouvoir l'utilisation pacifique de l'espace, appelant les pays à s'abstenir de la course aux armements dans l'espace.
Il a aussi partagé la volonté du Vietnam d'échanger et de renforcer la coopération avec la communauté internationale dans le domaine des sciences et technologies spatiales, assurant la sécurité et la sûreté de l'espace afin de servir le développement durable pour tous.
La Quatrième Commission traite de sujets variés comme les questions relatives à la décolonisation, aux effets des rayonnements ionisants, l'information, au maintien de la paix, au suivi des missions politiques spéciales, à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), au pratiques et activités d’implantation israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés et à la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l'espace.
La Quatrième Commission examine aussi l'action anti-mines tous les deux ans et l'Université pour la paix tous les trois ans. Ces deux questions sont examinées pendant la 76e session aux dates suivantes : le 30 septembre et du 4 octobre au 11 novembre.
VNA/CVN