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Visioconférence sur la situation en Irak, tenue le 12 mai par le Conseil de sécurité des Nations unies. |
Photo : Khac Hiêu/VNA/CVN |
Dang Dinh Quy a fait la déclaration lors d'une visioconférence sur la situation en Irak tenue le 12 mai par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui a vu la présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et du chef de la Mission d'assistance des Nations unies pour l'Irak (MANUI), Jeanine Hennis-Plasschaert.
Le diplomate Dang Dinh Quy a partagé la préoccupation commune des États membres du Conseil de sécurité des Nations unies concernant les difficultés rencontrées par l'Irak dont le risque de récession économique de - 4,7% prévu par le Fonds monétaire international. Il a exprimé son soutien aux mesures prises par le nouveau gouvernement irakien pour résoudre les problèmes qui se posent, répondant ainsi à la demande du public, ainsi qu'au rôle de la MANUI et du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU.
La Représentante spéciale s’est félicitée de la formation du nouveau gouvernement conduit par M. Mustafa al-Kadhimi, qui a énoncé ses priorités : la crise sanitaire due au COVID-19 ; le développement et la réforme du secteur de la sécurité ; les prérogatives exclusives de l’État dans le contrôle des armes ; le renforcement de l’économie ; la lutte contre la corruption et pour la justice ; l’organisation du dialogue national ; le rééquilibrage des relations extérieures ; la sauvegarde de la souveraineté du pays ; le retour des déplacés dans leur lieu d’origine ; et l’organisation des élections anticipées.
Mme Jeanine Hennis-Plasschaert a tenu à souligner que si le COVID-19 a fait taire la rue, la confiance du peuple dans les institutions publiques est au plus bas. Les Irakiens vont continuer à réclamer un pays plus prospère et plus inclusif, et il reviendra au gouvernement de prouver sa capacité à assurer l’ordre et les services sociaux de base. Pour ce faire, la Représentante spéciale a déroulé sa liste : le pays doit réduire sa dépendance au pétrole, réparer les infrastructures essentielles, dégraisser une fonction publique inefficace, mettre sur pied des institutions publiques viables, lutter contre la corruption, le népotisme et le clientélisme, et adopter des mesures incitatives pour le secteur privé, tout en attirant l’investissement étranger.
Les participants ont affirmé leur respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Irak. Ils ont déclaré soutenir les mesures de réforme nécessaires du gouvernement irakien pour répondre aux aspirations légitimes du peuple. Les pays ont appelé les parties concernées en Irak à entamer un dialogue pour régler leurs différends et ont exhorté les efforts antiterroristes à se poursuivre dans le pays au milieu de la pandémie de COVID-19. Ils ont déclaré que la communauté internationale doit assurer un soutien à l'Irak dans le contexte actuel.