>>Aérien : les compagnies low-cost en grande forme cet été
>>Forte affluence à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol, KLM annule des dizaines de vols
Des passagers dans l'aéroport de Logan, à Massachusetts, aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le trafic mondial, exprimé en passagers-kilomètres payants (RPK de son acronyme en anglais, un des indices de référence du secteur), a atteint "74,6% du niveau d'avant-crise", a souligné l'Association internationale du transport aérien (IATA) dans un communiqué.
Ce résultat, obtenu en plein dans la cruciale saison estivale, marque une nette accélération par rapport à juin, quand le secteur avait retrouvé 70,8% des RPK de 2019.
Le directeur général de l'IATA, Willie Walsh, a salué la poursuite "forte" de la reprise, en remarquant que "certains marchés se rapprochent de leurs niveaux pré-COVID".
Ce sont les liaisons intérieures qui se portent le mieux, avec 86,9% des RPK de 2019 en juillet contre 81,4% en juin, grâce à une remontée du trafic en Chine après un printemps marqué par des restrictions de déplacement.
Si les liaisons internationales restent en retrait, à 67,9% du niveau de juillet 2019, elles enregistrent aussi une augmentation par rapport à juin (65%). Leur taux est surtout plombé par la situation en Asie, où certains pays n'ont pas encore totalement rouvert leurs frontières.
La confirmation d'une reprise générale constitue un "signal formidable au moment où nous entrons dans les saisons d'automne et d'hiver, traditionnellement plus calmes, dans l'hémisphère Nord", a ajouté M. Walsh, rappelant que les résultats de juillet avaient été obtenus "malgré des capacités réduites dans certaines parties du monde".
Le début de l'été a été marqué en Europe et aux États-Unis par de multiples retards, engorgements et annulations de vols dus à des pénuries de personnels, qu'il s'agisse de bagagistes, d'agents de sécurité ou de navigants. Le secteur a aussi connu des mouvements sociaux pour obtenir des hausses de salaires et une amélioration des conditions de travail.
L'IATA reste néanmoins préoccupée par les cours du kérosène qui restent très élevés, "un défi pour les compagnies", selon M. Walsh.
De son côté, le secteur du fret aérien évoluait en juillet à 3,5% sous le niveau de 2019 sur fond de baisse des commandes, selon l'IATA. Ce volet du transport aérien a prospéré pendant la crise sanitaire grâce à la réduction des capacités et à l'explosion de la demande, qui ont fait bondir les prix.