>>Vietnam-Timor Leste : raffinage contre riz et biens de consommation
Le Premier ministre du Timor-Leste, Rui Maria de Araujo. |
Selon le Premier ministre du Timor-Leste, Rui Maria de Araujo, outre l'agriculture et le secteur gazo-pétrolier, le Timor-Leste s'appuiera sur le tourisme pour se développer. Le développement du tourisme permettra de diversifier l'économie nationale et de diminuer sa dépendance vis-à-vis du secteur gazo-pétrolier.
Le Timor-Leste est un jeune pays, indépendant depuis 2002. Il doit donc faire face à un grand défi concernant les infrastructures qui demeurent encore modestes. Son économie dépend une grande partie des revenus du pétrole et du gaz, la majorité des dépenses budgétaires provenant d'un fonds de 7 milliards de dollars lié à ce secteur. Plus de 30 % de sa population est en-dessous du seuil de pauvreté.
Bien que le pays bénéficie de bonnes conditions naturelles, dont des plages vierges et d'immenses forêts, les voyagistes locaux ne peuvent prendre en charge que quelques milliers de touristes étrangers par an.
Le Premier ministre Rui Maria de Araujo a reconnu ce défi et souhaité que l'investissement étranger permette de le résoudre.
La priorité sera accordée au tourisme communautaire, à l'écotourisme et au tourisme culturel. Actuellement, le gouvernement accélère la formation des ressources humaines, le perfectionnement du cadre juridique avec divers privilèges en faveur des investisseurs étrangers.
Outre le tourisme, l'agriculture est un secteur pilier qui attend aussi des capitaux étrangers. Le gouvernement envisage d'investir fortement dans les sciences et technologies pour développer les produits bios, notamment le café, l'un des principaux produits agricoles de ce pays.