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Le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'expriment lors d'une conférence de presse conjointe à Windsor, au Royaume-Uni, le 27 février. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'accord a été signé par le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, James Cleverly, et le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic lors de leur rencontre à Londres. Selon leur communiqué conjoint, le Royaume-Uni et l'UE avaient adopté une "approche positive" et "réaffirmé leur intention" d'utiliser ledit cadre pour résoudre tout futur problème commercial.
Le contenu du nouvel accord, baptisé "cadre de Windsor", a été finalisé fin février après de longues négociations. Il vise à résoudre les problèmes commerciaux créés par son prédécesseur, le protocole sur l'Irlande du Nord, qui imposait des contrôles aux frontières sur les marchandises britanniques arrivant en Irlande du Nord.
En tant qu'élément central du nouvel accord, le "frein de Stormont" - qui tire son nom du palais hébergeant l'Assemblée d'Irlande du Nord - vise à donner aux législateurs nord-irlandais davantage de poids sur les règles de l'UE qui s'appliqueront dans la région.
Si les partis politiques nord-irlandais soutiennent largement le cadre, le Parti unioniste démocratique (DUP) s'est quant à lui interrogé sur le fonctionnement du "frein de Stormont". En signe de protestation, le DUP a refusé de rejoindre le gouvernement de partage du pouvoir à Stormont pendant plus d'un an, mettant à mal la stabilité politique de la région.
Xinhua/VNA/CVN