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Si le riz Nosavina représente 5-10% du riz de qualité à Singapour, ce serait un grand succès pour la société Co May. Photo : Comaygroup/CVN |
C’est en 2014 que cette société a exporté son premier lot (300 tonnes) à Singapour. Compte tenu d’un écoulement aisé dans les supermarchés locaux, elle a demandé une licence d’investissement à long terme et injecté 700.000 dollars dans sa succursale Co May Pte.Ltd à Singapour.
«Si le riz Nosavina représente 5-10% du riz de qualité à Singapour, ce serait un grand succès pour nous», confie Nguyên Van Bên, directeur de la société.
Fondée en 1981, la société Co May a débuté par la production de savon. Ensuite, elle s’est tournée vers l’alimentaire.
En 2008, après avoir sondé le marché international, M. Bên a décidé d’injecter cinq millions de dollars pour créer la marque Nosavina. Afin de bien se lancer sur le marché international, il a établi une société de distribution à Singapour. Selon lui, Singapour est un marché potentiel en raison de l’absence de cultures de riz. De plus, la distance entre les ports vietnamiens et singapouriens est courte. «Le riz vietnamien est absolument capable de concurrencer celui de Thaïlande. Le prix du riz de Thaïlande est de 2 dollars/kilo, et si notre riz était vendu 1,2 dollar/kilo, ce serait bénéfique à nous ainsi qu’aux agriculteurs», ajoute M. Bên.
Si les affaires à Singapour marchent bien, la Malaisie sera la prochaine cible. Chaque mois, ce pays importe près de 200.000 tonnes de riz Nosavina, d’après un représentant de la société.
Mai Quynh/CVN