Le rejet d'eaux usées nucléaires du Japon n'a aucun impact sur les eaux vietnamiennes

Le 4 juillet 2023, après plus de deux ans de travail, l'AIEA a officiellement remis au gouvernement japonais un rapport d'évaluation, selon lequel le plan du gouvernement japonais sur le rejet des eaux usées traitées dans la mer est conforme aux normes de sécurité de l'AIEA.

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Le 11 mars 2011, au Japon, un accident s'est produit à la centrale nucléaire de Fukushima Daichi en raison de l'impact d'un tremblement de terre et d'un tsunami, générant une grande quantité d'eaux usées radioactives. Pour faire face à ces déchets, le plan de rejet du Japon a été évalué par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et des experts reconnus internationalement en matière de sécurité nucléaire, sur la base des normes de sécurité de l'AIEA.

Les réservoirs pour eaux usées nucléaires à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi à Okuma, préfecture de Fukushima, Japon. 
Photo : AFP/VNA

Parmi les experts venue de 11 pays figure un expert vietnamien, le Dr Nguyên Hào Quang, ancien chef adjoint de l’Institut de l’énergie atomique.

C’est ce qu’a déclaré Pham Van Toàn, chef djoint du Département de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, lors de la conférence de presse régulière du deuxième trimestre 2023 du ministère des Sciences et des Technologies, en répondant à la presse sur les effets ou non du rejet par le Japon d'eaux usées nucléaires dans la mer.

Le 4 juillet 2023, après plus de deux ans de travail, l'AIEA a officiellement remis au gouvernement japonais un rapport d'évaluation, selon lequel le plan du gouvernement japonais sur le rejet des eaux usées traitées dans la mer est conforme aux normes de sécurité de l'AIEA.

Selon les résultats d'évaluation de l'AIEA, la concentration de radionucléides présents dans l'eau à une distance de 30km du site de rejet prévu est très faible par rapport à la concentration radioactive naturelle dans l'eau de mer et n'a pratiquement pas d'impact radioactif sur le milieu marin.

"En fait, les eaux usées censées être rejetées dans la mer ont été traitées pour éliminer la quasi-totalité des matières radioactives, à l'exception du tritium radioactif (une substance radioactive luminescente de l'hydrogène). En outre, le Japon procédera à la dilution des eaux traitées par le liquide avancé pour amener la concentration radioactive dans l'eau en dessous de la norme fixée. Par conséquent, l'impact radioactif du rejet de la centrale nucléaire de Fukushima est négligeable pour l'homme et l'environnement japonais. Alors, il n'aura pas un impact sur les eaux vietnamiennes", a déclaré Pham Van Toàn.

Pham Van Toàn a également réitéré l'affirmation de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pham Thu Hang lors de la récente conférence de presse régulière du ministère des Affaires étrangères : "Le Vietnam soutient l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques. La responsabilité d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires appartient au pays utilisant l'énergie atomique. Il est nécessaire d'avoir une coopération internationale étroite et transparente dans le partage d'informations, un comportement responsable et conformément au droit international dans le cas d’accidents. Le Vietnam défend également le maintien de la paix et de la stabilité dans la région, la protection de l'environnement marin et des ressources marines, conformément aux dispositions du droit international, de la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer et d'autres réglementations pertinentes de l’AIEA".

VNA/CVN

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