Le ratanhia du Pérou. |
Photo: CTV/CVN |
C’est un arbuste touffu à racine profonde, à feuilles persistantes et oblongues et à grandes fleurs rouges.
Partie utilisée: racine que l’on récolte toute l’année.
Constituants connus: 10% à 20% de tanins, dont du phlobaphène, des benzofuranes et du n-méthyltyrosine.
Effets et usages médicinaux:
- Astringent et antimicrobien, le ratanhia soigne les affections de l’appareil gastro-intestinal. On le prescrit couramment en cas de diarrhées et de dysenterie.
- En bain de bouche et en gargarisme, il soulage les gingivites et les parodontites, les ulcères buccaux et les irritations de la gorge.
- On exploite son action astringente sous forme d’onguent, de suppositoire ou de lotion contre les hémorroïdes.
- Du fait de son action contre les hémorragies, on l’applique sur les plaies, sur les varices et aux endroits où les vaisseaux capillaires fragiles sont prédisposés aux contusions.
- La racine est séchée et réduite en poudre. On la trouve facilement sous cette forme dans les pharmacies spécialisées. Elle possède des vertus astringentes, anti-inflammatoires, cicatrisantes et légèrement antiseptiques.
Préparation et usage: collutoire en poudre. Mettre une cuillerée du mélange de poudres (poudre de racine de ratanhia 40 g, poudre de feuilles de sauge 30 g, poudre de racine d’échinacée 30 g) dans une soucoupe et imprégner ensuite son index humecté de cette composition.
Se servir de son doigt comme d’une brosse à dents en le passant à plusieurs reprises sur les gencives des deux arcades.