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Le Prince Abdulaziz bin Turki AlFaisal Al Saud, président de l'Autorité des sports en Arabie saoudite, lors d'une conférence de presse du Dakar 2020, le 25 avril à Qiddiya, en banlieue de Ryad. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Vidéos du désert et de "paysages époustouflants" à l'appui lors d'une conférence de presse aux allures de show, les autorités saoudiennes et l'organisateur ASO ont affirmé être prêts à ouvrir le "chapitre 3" du rallye-raid, en dépit des dénonciations de plusieurs ONG qui soulignent les manquements du royaume wahhabite en matière de droits humains.
"Aujourd'hui commence une nouvelle page du Dakar au Moyen-Orient", a déclaré le Prince Abdulaziz bin Turki AlFaisal Al Saud, président de l'Autorité des sports en Arabie saoudite.
"Le Dakar va montrer l'Arabie saoudite sous son véritable visage", a abondé le Prince Khalid bin Sultan Abdullah Al Faisal, président de la Fédération des sports mécaniques, devant la presse à Al-Qiddiya, où un gigantesque complexe de sport et de divertissement doit sortir dans les prochaines années de cette plaine aride à 40km de la capitale saoudienne. C'est là, d'ailleurs, que se terminera la course en janvier prochain.
Après 29 ans en Afrique, entre sa création en 1978 et 2007, puis 11 ans en Amérique du Sud pour échapper à la menace terroriste, voilà donc le Dakar sur un troisième continent. Pour des raisons économiques et météorologiques, poursuivre l'aventure sur les terres sud-américaines était devenu en casse-tête, et ASO a signé un partenariat de cinq ans avec l'Arabie saoudite, dont les contours financiers restent inconnus.
Entre les dunes, le désert, les montagnes et le canyon, "le terrain d'expression" est idéal, s'est enthousiasmé David Castera, le nouveau patron du Dakar.
AFP/VNA/CVN